RDC: mission d'établissement des faits lancée à l'ONU à Genève
"Le pire est peut-être encore à venir". Vendredi à Genève, le Haut commissaire de l'ONU aux droits de l'homme n'a pas caché son inquiétude devant le Conseil des droits de l'homme sur l'avancée des rebelles M23 dans l'Est de la République démocratique du Congo (RDC).
La résolution a été validée par consensus lors d'une réunion extraordinaire de l'organe. Le haut commissaire aux droits de l'homme est chargé de nommer rapidement les membres de cette première investigation.
Après un premier rapport de celle-ci dans environ sept mois, une Commission d'enquête internationale désignée par l'ambassadeur suisse à l'ONU à Genève Jürg Lauber, président du Conseil, prendra le relais.
Le texte exige aussi le retrait du M23 et condamne le soutien de l'armée rwandaise à ce groupe dans l'Est de la République démocratique du Congo (RDC). Environ 3000 personnes ont été tuées.
Or, "le pire est peut-être encore à venir" en RDC, selon le haut commissaire. Et la menace de propagation des violences à toute la région "n'a jamais été aussi élevée", a-t-il dit.