Possibles crimes de guerre dans les zones affectées par le séisme
De possibles crimes de guerre ont été perpétrés en Syrie dans des territoires affectés par le séisme de février dernier. La Russie est elle épinglée pour une frappe qui a fait au moins 37 tués et blessés dans un marché d'Idleb, dit un rapport publié mardi à Genève.
Au total, 15 attaques ont été documentées par la Commission d'enquête internationale indépendante de l'ONU dans ces territoires sur cette période. Les trois membres de celles-ci dénoncent aussi la poursuite de crimes de guerre et de crimes contre l'humanité comme des détentions arbitraires, de la torture, des disparitions forcées ou des exécutions de civils.
Après la récente vague de manifestations, le président de la Commission, Paulo Sergio Pinheiro, demande au gouvernement d'entendre les demandes "légitimes" des Syriens.
Etant donné les besoins, les enquêteurs appellent à maintenir un allègement des sanctions et à une évaluation de l'efficacité de l'aide internationale. Le gouvernement et d'autres parties au conflit ont empêché la distribution d'une partie de l'assistance, disent-ils.
Les articles les plus lus
Barthélémy Constantin : "Je vais donner les armes à Didier pour regagner un trophée avec lui"
Limogeage de Serge Métrailler : l'AVE sort - un peu - de son silence
Guillaume Girolamo, la nouvelle vie d'un miraculé
Grimisuat fait appel à des éducateurs pour aider les familles en difficulté
