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Plus de 180'000 manifestants en France contre l'antisémitisme

Des milliers de personnes étaient rassemblées contre l'antisémitisme dimanche dans plusieurs villes de France, avant la "marche civique" organisée dans l'après-midi à Paris. Une bonne partie de la classe politique y participe, à l'exception de la gauche radicale.

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News ATS, Keystone-ATS
12 nov. 2023, 19:30
/ Màj. le 14 nov. 2023 à 23:01
La Première ministre française Elisabeth Borne, dont le père de confession juive a été déporté, et l'ex-président François Hollande étaient parmi les dizaines de milliers de manifestants qui ont défilé dimanche à Paris contre l'antisémitisme. KEYSTONE/EPA/MOHAMMED BADRA
La Première ministre française Elisabeth Borne, dont le père de confession juive a été déporté, et l'ex-président François Hollande étaient parmi les dizaines de milliers de manifestants qui ont défilé dimanche à Paris contre l'antisémitisme. KEYSTONE/EPA/MOHAMMED BADRA © KEYSTONE
Malgré les polémiques notamment autour de l'insoumis Jean-Luc Mélenchon, la marche contre l'antisémitisme a rassemblé des milliers de personnes à Paris. KEYSTONE/AP/CHRISTOPHE ENA
Malgré les polémiques notamment autour de l'insoumis Jean-Luc Mélenchon, la marche contre l'antisémitisme a rassemblé des milliers de personnes à Paris. KEYSTONE/AP/CHRISTOPHE ENA © KEYSTONE
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Les premiers rassemblements dans la matinée ont réuni 3000 personnes à Lyon, autant à Nice, également quelques milliers à Strasbourg, autour d'un même mot d'ordre: "pour la République, contre l'antisémitisme".

Un message qui figurera aussi sur la banderole en tête du cortège parisien, qui s'élance à 15h00 de l'esplanade des Invalides, près de l'Assemblée nationale, en direction du jardin du Luxembourg, non loin du Sénat.

Une heure avant le départ, de nombreux drapeaux tricolores étaient déjà visibles dans la foule, avec très peu de pancartes.

Parcours symbolique décidé par les deux têtes du Parlement, Yaël Braun-Pivet et Gérard Larcher, à l'initiative de cette marche, qui se veut une réponse à l'explosion du nombre d'actes hostiles aux juifs depuis les massacres du Hamas en Israël le 7 octobre et la riposte militaire massive qui a suivi.

Une cause pour laquelle "tout le monde devrait se sentir concerné", a jugé sur Radio J le grand rabbin de France Haïm Korsia, regrettant que le sujet ait tourné au pugilat politique, "une honte" selon lui.

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