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Londres cherche à rassurer sur le Brexit

Brexit: Londres cherche à rassurer après la mise en garde de Biden

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Rédaction Rhône FM, Keystone-ATS
17 sept. 2020, 16:30

Le gouvernement britannique a assuré jeudi que son projet de revenir sur certains engagements pris au moment du Brexit ne menaçait pas la paix en Irlande du Nord. Il réagissait notamment à un sec avertissement du candidat démocrate à la Maison Blanche Joe Biden.

Londres a provoqué la colère des Européens en présentant un projet de loi, en cours d'examen au Parlement, qui revient sur l'accord signé en janvier avec les 27 pour encadrer sa sortie de l'Union européenne.

Le texte contredit en particulier des dispositions spéciales prises pour l'Irlande du Nord, afin d'éviter un retour à une frontière avec la République d'Irlande qui pourrait fragiliser l'accord de paix de 1998 qui avait mis fin à trois décennies de violences.

"Nous ne pouvons pas permettre que l'accord du Vendredi Saint, qui a apporté la paix en Irlande du Nord, devienne une victime du Brexit", a tweeté mercredi Joe Biden, qui a souvent évoqué avec passion ses racines irlandaises.

"Tout accord commercial entre les États-Unis et le Royaume-Uni est subordonné au respect de l'Accord et à l'absence de retour à une frontière physique. Point", a ajouté le démocrate.

Dominc Raab à Washington

Cet avertissement est intervenu alors que le ministre britannique des Affaires étrangères Dominic Raab était à Washington pour tenter d'apaiser les inquiétudes de son partenaire américain liées au Brexit.

Interrogé jeudi sur ce tweet, un porte-parole du Premier ministre britannique Boris Johnson a réaffirmé que le projet de loi controversé actuellement débattu au Parlement avait pour but de "précisément s'assurer que l'accord du Vendredi Saint sera respecté en toutes circonstances".

"Nous restons absolument déterminés à ce qu'il n'y ait pas de retour à une frontière physique, ni d'infrastructures frontalières, entre la République d'Irlande et l'Irlande du Nord", a-t-il déclaré aux journalistes.

Le nouveau projet de loi controversé confie au Royaume-Uni seul le pouvoir, censé être partagé avec les Européens, de prendre certaines décisions concernant les procédures douanières et les aides publiques en Irlande du Nord.

Besoin de maintenir les échanges

Boris Johnson a invoqué le besoin de maintenir les échanges entre la province et la Grande-Bretagne après que l'Union européenne a menacé, selon lui, d'imposer un "blocus" alimentaire.

"Le but de tout ceci est de s'assurer que l'accord du Vendredi saint soit respecté", a réaffirmé le porte-parole de Downing Street, ajoutant "continuer à discuter" avec les États-Unis "pour s'assurer que nos positions sont comprises".

ATS
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