Le CICR veut visiter des "milliers" de prisonniers de guerre
Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) veut voir des "milliers" de prisonniers de guerre ukrainiens et russes et partage la "frustration" sur ce manque d'accès. "Nous ne pouvons entrer par la force", a dit vendredi à Genève son porte-parole Ewan Watson.
![Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) n'a pas pu voir depuis des mois les détenus du site bombardé d'Olevnika en Ukraine (archives).](/media/image/5/mini_3_2/20221014112715212.jpg?bcc73b72bb8ab115223fa4429a150b99 320w,/media/image/5/normal_3_2/20221014112715212.jpg?bcc73b72bb8ab115223fa4429a150b99 1080w)
Depuis le début de la guerre en Ukraine en février, l'organisation a pu rendre visite à des centaines de détenus. Mais ceux-ci sont beaucoup plus nombreux.
"Nos équipes sont prêtes depuis des mois", a ajouté M. Watson. Il relève l'"urgence" de l'appel lancé à nouveau vendredi. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a semblé récemment reproché au CICR ce manque d'accès.
"Nous avons besoin d'arrangements pratiques" avec les parties, a affirmé M. Watson qui ajoute partager la "frustration" de ceux qui souhaiteraient davantage d'indication sur la situation des prisonniers de guerre. "Nous sommes inquiets", selon lui.
Et d'appeler à honorer les Conventions de Genève pour faciliter ces visites. Le CICR n'a notamment pas pu voir de détenus à Olevnika depuis des mois. Fin juillet, des dizaines de détenus ukrainiens étaient décédés dans un bombardement dans ce site contrôlé par les pro-Russes.