La descente aux enfers de Valcke
Procès FIFA: la descente aux enfers de Jérôme Valcke
Le Tribunal pénal fédéral a procédé mardi à l'interrogatoire de Jérôme Valcke lors de la deuxième journée du procès Valcke. L'ex-secrétaire général de la FIFA comparaît avec Nasser Al-Khelaifi, président du Paris-St-Germain. Le troisième accusé fait défaut.
Questionné par le président de la Cour des affaires pénales Stephan Zenger, Jérôme Valcke a décrit une descente aux enfers. Sans travail, ni revenu depuis cinq ans, il mène un "projet agricole" qu'il s'est refusé à exposer plus avant par crainte de représailles de la FIFA.
Déclaré persona non grata dans les banques européennes, il a été contraint de divorcer afin d'éviter que les comptes de sa femme ne soient fermés. Interrogé sur ses bateaux, il a répondu que leur vente avait rapporté environ 2 millions d'euros.
En revanche, l'ancien cadre de la FIFA est peu disert sur les voitures du couple, une BMW et une Porsche. La première appartient à sa femme, lla seconde aurait été volée par un gang italien opérant en Espagne, où le couple s'est exilé.
Jérôme Valcke répond de gestion déloyale aggravée, faux dans les titres et corruption passive et Nasser Al-Khelaifi d'instigation à gestion déloyale aggravée. Le troisième prévenu, un homme d'affaires grec, ne s'est pas présenté. Il sera jugé par défaut.
Ce deuxième procès FIFA porte sur l'attribution des droits TV de plusieurs coupes du monde et autres compétitions aux groupes médias représentés par Nasser Al-Khelaifi et l'homme d'affaires absent. Jérôme Valcke est accusé d'avoir usé de son influence en échange d'avantages.