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L'accusé conteste tout soutien à l'EI

L'accusé conteste tout soutien à l'Etat islamique

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Rédaction Rhône FM, Keystone-ATS
08 sept. 2020, 12:57

Le procès d'un Irakien accusé de soutien à une organisation terroriste a débuté mardi matin, sous haute surveillance policière devant le Tribunal pénal fédéral. Le Ministère public de la Confédération lui reproche ses activités en faveur de l'Etat islamique.

Au cours des premiers échanges, le prévenu a contesté les faits formulés dans l'acte d'accusation: "Tous ces éléments sont faux et n'ont rien à voir avec la réalité." Se référant aux nombreuses notes manuscrites disposées sur sa table, il a répondu de manière évasive et vague aux questions du président Martin Stupf, notamment sur sa position à l'égard de l'Etat islamique (EI).

Fables et plaisanteries

Il a qualifié de "fables" les extraits d'appels téléphoniques et de chats évoquant un soutien à l'EI, une mort en martyr ou les encouragements à son épouse Fatima de commettre un attentat-suicide. Selon lui, il s'agissait de plaisanteries, à ne pas prendre au sérieux. L'accusé a ri lors de la diffusion de certains enregistrements: "Je ne me comprends pas moi-même."

Cet Irakien de 52 ans s'est décrit comme un musulman croyant d'obédience sunnite. Il a réfuté les déclarations de son ancienne épouse selon laquelle il se serait radicalisé, expliquant qu'il ne comprenait pas autrefois le sens de sa religion.

Interdit d'entrée en 2002

Lors de l'audience, on a appris que l'homme avait fait l'objet d'une interdiction d'entrée en Suisse pour 20 ans en 2002. Il aurait fait recours avec succès contre cette mesure. Avant son arrestation en 2017, il était employé dans un service social en Thurgovie.

Le MPC lui reproche l'incitation à commettre un attentat-suicide, le financement répété de l'EI pour un total de 17'000 francs ainsi que le recrutement et le passage de nombreuses personnes vers les zones de combat. L'accusation retient aussi qu'il a reçu et accepté des instructions d'un cadre de l'organisation en vue de la préparation d'attentats terroristes en Suisse.

L'accusé a expliqué qu'il souhaitait quitter la Suisse s'il était acquitté: "Ce sera mon dernier arrêt". Lorsque le président lui a demandé ce qu'il risquait s'il était condamné et extradé vers l'Irak, il a répondu: "Ce serait ma condamnation à mort."

ATS
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