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Guerre en Ukraine: la Russie se dit prête à un accord, dit Lavrov

Le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov déclare que la Russie est "prête" à conclure un accord pour mettre fin à la guerre en Ukraine, selon des extraits d'une interview à une chaîne américaine mis en ligne jeudi.

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News ATS, Keystone-ATS
25 avr. 2025, 04:15
/ Màj. le 25 avr. 2025 à 06:07
Le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov déclare que la Russie est "prête" à conclure un accord pour mettre fin à la guerre en Ukraine dans une interview à une chaîne américaine mis en ligne jeudi (archives). KEYSTONE/EPA/TATYANA MAKEYEVA / POOL
Le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov déclare que la Russie est "prête" à conclure un accord pour mettre fin à la guerre en Ukraine dans une interview à une chaîne américaine mis en ligne jeudi (archives). KEYSTONE/EPA/TATYANA MAKEYEVA / POOL © KEYSTONE

La salve lancée par la Russie dans la nuit de mercredi à jeudi - 70 missiles et 145 drones visant au total six régions et faisant 12 morts à Kiev selon les autorités ukrainiennes - est intervenue à un moment où les laborieuses négociations entreprises par le président américain se crispent sur la question de la Crimée.

Donald Trump "parle d'un accord et nous sommes prêts à conclure un accord, mais certains éléments spécifiques doivent encore être peaufinés", a affirmé M. Lavrov dans un entretien diffusé jeudi soir par la chaîne américaine CBS.

"Il y a plusieurs signes qui montrent que nous allons dans la bonne direction", louant Donald Trump comme "probablement le seul dirigeant sur la planète qui reconnaît le besoin de s'attaquer aux causes profondes de la situation".

Le président américain a indiqué cette semaine être "très proche" d'un compromis avec la Russie pour mettre fin à la guerre déclenchée par l'invasion à grande échelle lancée par la Russie en février 2022.

Il a fait porter la responsabilité du blocage actuel des tractations au président ukrainien Volodymyr Zelensky et les éléments distillés par les responsables américains supposent des concessions majeures de la part de Kiev. Mais les derniers bombardements meurtriers l'ont conduit à sortir du ton très conciliant adopté ces derniers temps envers Vladimir Poutine.

"Vladimir, ARRÊTE!", s'est agacé Donald Trump par une de ses formules lapidaires sur sa plateforme Truth Social, ajoutant n'être "pas content" de ces frappes au "très mauvais timing".

Missile nord-coréen

Alors que l'armée russe a indiqué avoir "mené une attaque massive avec des armes de précision à longue portée" contre plusieurs entreprises liées au complexe militaro-industriel ukrainien, M. Lavrov a insisté sur CBS que les forces russes ne visaient "que des objectifs militaires ou des sites civils utilisés par l'armée".

Le bilan dans la seule capitale est l'un des plus lourds depuis des mois.

Dans le quartier de l'ouest de Kiev touché, des journalistes de l'AFP ont vu des corps gisants au sol, des immeubles endommagés et calcinés, et les secours s'employant à rechercher d'éventuelles victimes supplémentaires ou survivants dans les décombres.

Volodymyr Zelensky, qui a écourté une visite en Afrique du Sud, a accusé la Russie d'avoir utilisé un missile "fabriqué en Corée du Nord" lors de ces frappes.

Il a aussi affirmé que l'armée russe avait tenté de profiter de ces bombardements aériens massifs pour intensifier leur offensive au sol.

"Alors que le gros de nos forces se concentrait sur la protection contre les missiles et les drones, les Russes ont considérablement intensifié leurs attaques au sol", a-t-il déclaré sur Telegram, ajoutant que cet assaut avait été repoussé.

"Pression sur la Russie"

La vague de missiles et de drones explosifs lancés par la Russie intervient à un moment critique pour le processus de négociation que Donald Trump a engagée pour faire cesser la guerre lancée par Moscou en février 2022, et dont le bilan se chiffre au moins en dizaines de milliers de morts de part et d'autre.

L'émissaire américain Steve Witkoff est attendu d'ici à la fin de la semaine à Moscou, tandis que Donald Trump et Volodymyr Zelensky seront tous les deux présents aux funérailles du pape François samedi à Rome.

Des informations de presse ont fait état de discussions russo-américaines sur la reconnaissance de l'annexion par la Russie de la Crimée, péninsule ukrainienne dont Moscou a pris le contrôle en 2014.

Sans reconnaître un tel point explicitement, le président américain a cependant jugé cette semaine le territoire "perdu" pour l'Ukraine, tandis que son vice-président JD Vance suggérait de "geler les lignes territoriales à un niveau proche de ce qu'elles sont aujourd'hui".

Le président ukrainien est revenu sur le sujet jeudi avant de quitter Pretoria précipitamment: "Nous faisons tout ce que nos partenaires ont proposé, sauf ce qui est contraire à notre législation et à la Constitution" ukrainienne sur l'intégrité territoriale du pays, Crimée comprise, a-t-il souligné, exigeant à l'inverse "plus de pression sur la Russie".

A ce sujet, Donald Trump a assuré jeudi devant la presse que les Etats-Unis mettaient "une forte pression" sur la Russie pour mettre fin à la guerre, ajoutant que Moscou ferait "une assez grosse concession" en acceptant de ne pas s'emparer de tout le pays.

Reçu par Donald Trump, le patron de l'Otan, Mark Rutte, a paru s'inscrire en faux par rapport aux déclarations du président américain accusant Kiev d'entraver les tractations de paix.

"Il y a quelque chose sur la table maintenant, je pense, et les Ukrainiens jouent vraiment le jeu. Et je pense que la balle est clairement dans le camp de la Russie maintenant", a déclaré M. Rutte à Washington. "Des pas de géants ont été accomplis au cours des derniers jours".

News ATS
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