EasyJet veut fermer sa base de Toulouse
EasyJet souhaite fermer sa base de l'aéroport de Toulouse (Haute-Garonne) et lancer un plan de départs volontaires "limité". Ce dernier concernerait une trentaine d'employés en France, a annoncé mardi la compagnie aérienne britannique.
Présentée aux instances représentatives du personnel, "la proposition de fermeture de la base de Toulouse est due à une combinaison de facteurs, dont une reprise plus lente post-Covid et la pression inflationniste" qui affecte "la capacité d'easyJet à investir davantage en France", a expliqué le transporteur dans un communiqué.
"EasyJet s'engage à continuer de desservir Toulouse en tant que destination et à proposer des vols à Toulouse, connectant la ville à des destinations majeures en France et à l'international", a-t-elle promis.
Deux avions d'easyJet sont actuellement basés à Toulouse, desservant 20 destinations. La compagnie emploie 125 personnes sur place.
Le projet de fermeture, en mars 2025, prévoit de proposer "à chacun des employés" concernés "de poursuivre leur activité au sein d'une autre base française de la compagnie, et le transfert des deux avions easyJet actuellement basés à Toulouse vers d'autres bases de la compagnie en France", selon l'entreprise.
Plus largement, easyJet prévoit "le transfert d'un avion de Roissy à Orly et un plan limité de départs volontaires pour le personnel de cabine de trois des bases françaises de la compagnie", avec un objectif d'une trentaine de salariés sur un effectif actuel de 1.800.
"Notre proposition ne prévoit aucun départ contraint et au cours de cette consultation nos équipes resteront notre priorité", a assuré le directeur d'easyJet pour la France, Bertrand Godinot.
Dans le même temps, la compagnie "souhaite continuer à se développer en France et prévoit notamment une croissance de capacité de plus de 5% cet hiver", selon le communiqué.
Cette restructuration, a assuré easyJet, "fait partie intégrante de la stratégie à long terme de la compagnie pour pérenniser ses activités sur le marché français" et lui permettra "de saisir les opportunités de croissance et de maintenir sa place de deuxième compagnie aérienne en France".