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Coup d'Etat: l'envoyé de l'ONU "terrifié"

L'envoyé de l'ONU pour la Birmanie "terrifié" par la situation

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Keystone ATS, Keystone-ATS
17 févr. 2021, 00:59

Le rapporteur spécial des Nations unies pour la Birmanie a lancé mardi une mise en garde. Il s'est déclaré "terrifié" par le risque d'escalade de la violence dans le pays, trois semaines après le coup d'Etat militaire.

La Birmanie était isolée du reste du monde pour la troisième nuit consécutive mardi en raison d'une coupure presque totale des connexions internet.

Alors que les manifestants contre le coup d'État devraient se rassembler à nouveau mercredi dans les grandes villes, comme ils le font depuis des jours, l'envoyé des Nations unies, Tom Andrews, a tiré la sonnette d'alarme. "Je crains un nouveau regain de violence mercredi en Birmanie, à une échelle plus importante que ce que nous avons vu depuis la prise de pouvoir illégale du gouvernement le 1er février", a déclaré M. Andrews.

Dans sa déclaration, Tom Andrews a indiqué avoir "reçu des informations selon lesquelles des soldats avaient été envoyés depuis des régions périphériques vers Rangoun", la capitale économique du pays, où se massent les manifestants. "Dans le passé, de tels mouvements de troupes ont précédé des meurtres, des disparitions et des détentions à grande échelle", a-t-il dit.

"Je suis terrifié à l'idée que, compte tenu de la confluence de ces deux mouvements - les manifestations massives prévues et la convergence des troupes - les militaires pourraient être sur le point de commettre des crimes encore plus graves contre le peuple de Birmanie".

"Procès secret"

Andrews a également déclaré qu'il avait "entendu qu'un procès secret" d'Aung San Suu Kyi et de l'ex-président Win Myint avait commencé cette semaine.

L'avocat de l'ancienne cheffe du gouvernement civil, Khin Maung Zaw, a annoncé mardi qu'une deuxième accusation avait été portée contre sa cliente. Il a déclaré qu'elle et Win Myint devaient comparaître par vidéoconférence lors d'un procès le 1er mars.

M. Andrews a appelé la communauté internationale à faire pression sur les généraux et à "convaincre la junte que les rassemblements prévus pour mercredi doivent pouvoir se dérouler sans arrestations ni violence".

"La répression continue des libertés fondamentales et des droits de l'homme de la population birmane doit cesser immédiatement", a-t-il ajouté. Il a également exhorté les entreprises étrangères à couper les liens avec la Birmanie si les généraux "continuent sur cette voie violente".

ATS
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