Coronavirus: première baisse en deux mois
Ski: l'OMS appelle à être prudent et à évaluer la menace
La semaine dernière a vu la première baisse mondiale du nombre de cas depuis septembre, selon l'OMS. L'un de ses responsables a appelé lundi à Genève à décider de maintenir ou non les infrastructures de ski ouvertes en évaluant la menace de chaque pays.
Comme pour tous les rassemblements de masse, les autorités doivent évaluer les "menaces" de propagation du coronavirus, a affirmé à la presse le chef du programme d'urgence au sein de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) Michael Ryan. Selon lui, "le vrai problème va venir dans les aéroports, dans les bus vers les stations, dans les remontées mécaniques" ou encore "dans l'après-ski".
Ceux qui ne peuvent garantir des dispositifs pour réduire la menace devraient "écourter, reporter" l'ouverture des infrastructures. Alors même que le nombre de cas mondial de coronavirus a diminué la semaine dernière pour la première fois depuis septembre.
Ce recul a été porté par une baisse importante en Europe grâce à des restrictions "difficiles" mais "nécessaires", a expliqué le directeur général Tedros Adhanom Ghebreyesus. Mais d'autres régions sont toujours confrontées à des augmentations et le nombre de décès continue d'augmenter.
Cette baisse des cas doit être évaluée "avec une extrême prudence", aussi selon M. Tedros. "Les avancées peuvent être perdues", dit-il. Il a à nouveau dénoncé la "politisation" des investigations sur l'origine du virus qui constitue, selon lui, un "obstacle" et répété que l'OMS "fera tout" pour identifier celle-ci.
De son côté, M. Ryan a affirmé plus largement que les effets sanitaires et économiques des maladies émergentes ont été largement minimisées ces dernières années et met en garde contre cette situation après la pandémie. Si les investissements dans la santé n'augmentent pas, des conséquences similaires "ou pires" seront probablement observées, dit-il.
Alors que des fêtes sont attendues dans les prochaines semaines, M. Tedros appelle la population à éviter les déplacements et les regroupements qui peuvent l'être. Il faut réduire la menace d'une relance de la pandémie, dit également l'organisation.