Nouveaux présidents de commune 12/20 : rencontre avec Patrice Tamborini à Port-Valais
Chaque semaine, Rhône FM tire le portrait des nouveaux présidents de commune de la législature. Après avoir été vice-président durant plus d'une décennie, Patrice Tamborini a remporté les clefs de la commune de Port-Valais en janvier 2025. Une fonction qu’il a endossée par passion.
Après 12 ans à la vice-présidence de Port-Valais, Patrice Tamborini a décidé de se lancer dans la course à la présidence. Et il l'a remportée. "Après autant de temps comme conseiller communal, c'était soit j'arrêtais, soit je me lançais dans une nouvelle fonction", avance-t-il. Une nouvelle fonction, carrément ? "Absolument, abonde le président. Il s'agit d'autres défis, de sujets complexes et d'une manière de travailler différente." Une activité qui demande beaucoup de temps et d'énergie, mais une "très belle activité", selon lui.
Son expérience professionnelle et politique lui a permis de saisir cette opportunité, et de se présenter à la présidence. "C'était le bon moment pour moi", assure Patrice Tamborini.
"Une vraie carte postale"
Pour nous raconter cette aventure, Patrice Tamborini nous a donné rendez-vous au Swiss Vapeur Parc. "C'est un des fleurons de la carte visite du Bouveret, explique-t-il. Sur le plan touristique, il s'agit d'un lieu exceptionnel, original, et mis sur pied par d'authentiques passionnés de train à vapeur." Il attire des centaines de milliers de visiteurs par année à proximité du lac. "Une vraie carte postale", pour lui.
Le train, est-ce une passion pour lui aussi ? "Non, pas spécialement", sourit-il. Il se dit toutefois très admiratif de ce qui a été mis sur les rails par les fondateurs du Swiss Vapeur Parc. Et Patrice Tamborini s'intéresse aussi au rail dans le cadre de la mobilité. "C'est l'un des grands dossiers sur lequel nous travaillons actuellement, à Port-Valais." En collaboration avec le canton et les communes environnantes, il s'agira de plancher sur une offre qui tienne la route, en combinant les transports en commun - train, bus, voire le bateau - mais sans oublier la voiture. "Il ne faut pas la diaboliser", assure le président.
Des chantiers qui ne se feront pas en un jour. Mais ce challenge n'impressionne pas Patrice Tamborini. Pour lui, c'est cela aussi la politique - de la patience et des compromis. "En début de législature, on veut parfois tout bouleverser, mais on remarque assez vite qu'il faut jouer selon les règles du jeu, glisse-t-il. Et en respectant cela, les dossiers avancent !"