L'environnement familial, la santé mentale et la violence, au cœur du premier rapport sur l'Observatoire cantonal de la jeunesse, présenté ce mardi à Sion devant la presse.
Essentiellement positif, il en ressort que les jeunes Valaisans se portent bien à 95%.
Reste que ce rapport de 300 pages qui contient 38 recommandations, relève tout de même différentes problématiques. Le tout permettra notamment d'améliorer la politique de la jeunesse.
Pour commencer, il y a 40 ans, les familles monoparentales en Valais représentaient 11% des familles du canton. Aujourd'hui, la proportion est de 16,5%. Dans le même laps de temps, le nombre de divorce, a été multiplié par neuf.
Toujours taboue, la maltraitance reste difficile à quantifier, mais les statistiques de la police démontrent que 14% des victimes de violences domestiques en 2013 étaient mineures.
Egalement sous la loupe, le harcèlement et la violence scolaire concernent 5 à 10% des jeunes.
Enfin, il ne faut pas négliger le mal-être des enfants puisque 12'000 d'entre eux doivent faire face à des pathologies mentales. D'ailleurs, 7% des jeunes de plus de 12 ans auraient déjà tenté de se suicider, soit quelque 1500 jeunes par an.
Inscrit dans la loi de la jeunesse en 2014, cet observatoire cantonal permet notamment d'améliorer la transversalité entre professionnels travaillant en lien avec les jeunes et renforce également la communication entre les différents Services et Institutions du canton.
Subventionné par la Confédération durant 3 ans, l'Observatoire cantonal de la jeunesse fera l'objet d'un bilan final qui sera établi en fin d'année. Il permettra de dire si le canton conservera cet instrument ou non.