« Mes mains t’accompagnent ». C’est le nom d’une association, pas comme les autres, qui aborde les personnes malades, en fin de vie ou en situation de handicap, par le toucher et la parole. Active en Valais et dans presque toute la Suisse romande depuis 5 ans, elle regroupe une douzaine de massothérapeutes, de plus en plus sollicités à domicile ou dans les EMS.
A l’origine de la démarche : un deuil suivi d’un constat. La prise en charge traditionnelle des personnes âgées, malades ou endeuillées présentent des lacunes. « Masser, toucher, tendre la main. Tant de gestes qui n’existent pas dans les approches institutionnelles, mais qui humanisent la souffrance», résume la fondatrice et présidente de l’association Françoise Vetter.
La massothérapeute en fait souvent l’expérience avec ses patients. Son approche leur apporte un bien-être physique qui se voit. Alors peut-on parler d’un tabou pour expliquer ce manque dans la prise en charge des patients? La réponse de Françoise Vetter:
Françoise Vetter l’affirme, les mœurs changent, la reconnaissance de l’association suit son cours. Il faut dire que la thérapie par le toucher montre des résultats immédiats et physiques prouvés.
Mais aborder un patient par le toucher, c’est aussi entrer dans une sphère plus intime de sa vie. Y a-t-il une mise en confiance à faire avant de pratiquer un soin au préalable ? Ci-dessous le témoignage de Raymonde Carron, thérapeute en Valais central.
En parallèle à ses activités, « Mes mains t’accompagnent » se lance dans une recherche de fonds, pour garantir un accès aux soins, aussi pour les personnes dans la précarité.