L'affaire Rossier cache-t-elle un problème de pollution d'envergure en Valais ? Alors que le rapport de l'ancien chef du Service de l'environnement a enfin été révélé,  ce vendredi matin, toute la presse était face aux autorités. On apprend que le canton aujourd’hui encore déverse de la benzidine, une molécule hautement cancérigène, dans le Rhône.

Parle-t-on d'une affaire d'Etat ? 512 pages, c'est ce que huit médias (Rhône FM, Le Temps, 24 Heures, la Tribune de Genève, la RTS, SRF, Le Nouvelliste, et Canal 9)  ont pu obtenir du dossier Rossier. On parle ici d'un rapport rédigé par l'ancien chef du Service valaisan de l'environnement. On apprend que le canton déverse, aujourd’hui encore, de la benzidine dans le Rhône.

Ce vendredi matin, toute la presse était réunie devant un parterre de responsables du canton. A leur tête, le conseiller d'Etat Jacques Melly, ministre du Département de la mobilité, du territoire et de l'environnement. Jacques Melly entouré de la quasi-totalité de ses chefs de Service. L'objectif était clair, il fallait rassurer. Oui, de la benzidine est toujours déversée dans le Rhône, mais en quantité «tolérable», disent les autorités. L’affaire Rossier ne fait, semble-t-il, que débuter.

Ci-dessous, notre reportage et le témoignage en direct dans notre journal de 18 heures de Sébastien Fanti, préposé cantonal à la protection des données et à la transparence. Un Sébastien Fanti qui ne mâche pas ses mots. «Non. Je n’irai jamais vivre à Viège». A découvrir ci-dessous