Il y a eu "Derborence" de Charles-Ferdinand Ramuz, "l'Année de l'avalanche" de Giovanni Orelli ou encore "la Crue en Emmental" de Jeremias Gotthelf…
Depuis plus de deux siècles, les écrivains suisses puisent régulièrement leur inspiration dans les catastrophes naturelles. Cette culture helvétique du désastre sera au cœur d'une conférence, samedi, à Isérables. Organisée conjointement par le Musée d'Isérables et le Centre interdisciplinaire de recherche sur la montagne, elle aura lieu à 19h30 à la salle de gym, dans le cadre de la Nuit des Musées.
La soirée sera co-animée par le professeur de littérature allemande Peter Utz, auteur d'un essai sur la culture de la catastrophe, et par le professeur de géographie à l'Université de Lausanne Emmanuel Reynard. Ils mettront notamment en lumière les liens étroits qui existent entre la culture de la catastrophe et la culture alpine. Le Valais, notamment, a servi de trame de fond à plusieurs romans.