Après son aventure à Sion, Kevin Halabaku tente sa chance à l'étranger en D2 koweïtienne

Après avoir réalisé toutes ses classes au FC Sion, Kevin Halabaku a ensuite tapé à la porte de la première équipe lors de la saison 2022/2023. Le Contheysan a rapidement eu sa chance puisqu'il a disputé une vingtaine de matches sous les ordres de... quatre coachs ! (Paolo Tramezzani, Fabio Celestini, David Bettoni et une nouvelle fois Paolo Tramezzani) Des rocades qui n'ont pas facilité son intégration, ni sa progression cette saison-là. "Durant ma première saison avec les professionnels, j'ai eu beaucoup d'entraîneurs différents. C'est difficile, car tu entames quelque chose avec un coach, ça se passe bien, puis il se fait licencier. C'est dur de trouver sa place de cette manière, même si à mon goût, j'ai fait une bonne première saison. Il n'y a pas tout le monde qui arrive à jouer autant de matches tout de suite."

Cette saison 2022/2023 a notamment été marquée par la relégation du FC Sion en Challenge League, ainsi que par le retour de Didier Tholot au club quelques semaines plus tard. Un retour qui a également coïncidé par la perte de temps de jeu de Kevin Halabaku. Envieux de fouler les terrains, le Valaisan s'est alors trouvée une porte de sortie temporaire, avec un prêt de six mois au FC Schaffhouse. "C'était une aventure différente de ce que j'avais connu jusqu'ici. Sur le plan sportif, j'en garde une bonne expérience, cela m'a permis de sortir de ma zone de confort loin de ma famille et de mes amis", se remémore-t-il.

À son retour de prêt, Kevin Halabaku s'est rapidement retrouvé avec la réserve de la formation sédunoise. Une rétrogradation qui l'a poussé à prendre une décision radicale, en demandant une résiliation de contrat avec son club formateur. Une fin que le Contheysan a dû digérer.

En s'engageant avec Al-Sulaibikhat, en D2 koweïtienne, Kevin Halabaku ne savait pas vraiment à quoi s'attendre sur place. Mais dès ses premiers pas en Asie, il a rapidement été séduit. "C'est une population très respectueuse, accueillante avec les étrangers. Je suis content et surtout heureux d'être ici", sourit-il. Si le quotidien est à la hauteur des espérances, qu'en est-il du sportif ? "Les infrastructures sont tops, je n'ai rien à dire sur ça. Ici, le niveau est comparable à celui de la Challenge League en Suisse", précise-t-il.

Engagé jusqu'à la fin de la saison, Kevin Halabaku n'a plus que quelques matches pour espérer décrocher un nouveau contrat. "Il reste deux-trois semaines de compétition, le calendrier est identique au football européen. J'aimerais bien continuer ici, mais mon contrat se termine à la fin de cet exercice. Je verrai bien ce que l'avenir me réserve", conclut Kevin Halabaku.