Ils ont perdu Gondo ! La balafre, 20 ans après
Un village meurtri, un canton endeuillé. C'était il y a 20 ans jour pour jour : le drame de Gondo. 160 habitants... 13 morts, dans un gigantesque glissement de terrain. Il est des cicatrices qui ne disparaissent jamais. Aujourd'hui, Gondo vit avec sa balafre.
Les images sont impressionnantes et 20 ans après, impossible d'oublier. Celles d'un village coupé en deux, défiguré par une lave torrentielle. Le 14 octobre 2000, un mur de protection cède à Gondo, dans le Haut-Valais. 10 maisons sont emportées, 13 personnes perdent la vie.
Gondo, village de passage, une route et quelques maisons
Gondo semble perdu au bout du monde. Un petit hameau, accroché entre deux falaises, de l'autre côté du col du Simplon. Nous sommes à deux pas de la frontière italienne, elle est juste là la douane, à une dizaine de mètre de la petite église du village. Un lieu de prière qui a survécu à la tragédie. Gondo, village de passage, une route et quelques maisons tout autour, une station-service, une petite épicerie. Le temps a passé, l'eau coule toujours dans la petite rivière en contre-bas du village haut-valaisan. Mais il est des drames qu'on n'oublie pas.
Une cicatrice, une balafre qui ne partira jamais
Il est des cicatrices qui ne partent pas. Une cicatrice, une balafre cette lave torrentielle, cassant la digue de bêton ce 14 octobre 2000, dégueulant sa boue et ses cailloux au centre du hameau, arrachant 10 maisons, tuant 13 personnes. Oui Sur 160 habitants, 13 sont morts. 8 % de la population. Nous vous proposons notre reportage sur place, les confidences recueillies. Ecoutez également ces sons d'archives, témoignages de la stupeur dont le Valais a été frappé cette mi-octobre 2020.