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La population d'éléphants de forêt d'Afrique revue à la hausse

Le nombre estimé d'éléphants de forêt en Afrique a été revu en hausse sous l'effet d'un meilleur recensement, indique un rapport de l'UICN publié jeudi. L'espèce reste toutefois très menacée à cause du braconnage.

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News ATS, Keystone-ATS
27 nov. 2025, 12:22
Le Gabon abrite deux tiers des éléphants de forêt africains (archives). KEYSTONE/AP/JEROME DELAY
Le Gabon abrite deux tiers des éléphants de forêt africains (archives). KEYSTONE/AP/JEROME DELAY © KEYSTONE

L'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) estime leur nombre à 135'960, soit 16% de plus que le dernier chiffre publié, en 2016.

"Les chiffres actualisés concernant les éléphants de forêt africains ne doivent pas être interprétés comme une croissance de la population, mais plutôt comme le résultat d'une meilleure couverture des recensements, rendue possible par les méthodes basées sur l'ADN", précise le zoologue de l'UICN, Rob Slotow.

L'essentiel de cette révision provient d'un pays, le Gabon, qui abrite à lui seul deux tiers des individus de cette espèce (Loxodonta cyclotis). Celle-ci est considérée par l'UICN comme "en danger critique d'extinction".

L'éléphant de savane (Loxodonta africana) est une espèce distincte, plus répandue sur le continent, avec quelque 350'000 individus. Elle est quant à elle classée "en danger".

Diminution du braconnage

Les éléphants de forêt ont vu leur population chuter "de plus de 86% en 31 ans jusqu'en 2015, principalement en raison du braconnage et de la perte de leur habitat", a rappelé l'UICN.

Ces animaux semblent un peu mieux protégés aujourd'hui. "Le braconnage pour l'ivoire paraît avoir diminué, en particulier après 2018-2019", note l'organisation internationale.

Elle ajoute que "les éléphants de forêt vivent aussi un changement rapide dans l'utilisation des terres", la forêt reculant face aux surfaces cultivées.

"Cela peut, en conséquence, déboucher sur des razzias sur les récoltes (...). Ces razzias abaissent la tolérance des humains envers les éléphants et, malheureusement, peuvent provoquer des tueries réciproques", d'après l'UICN.

Conférence en Ouzbékistan

Le rétablissement des populations est compliqué par la lenteur à laquelle se reproduit l'espèce. Le rapport est publié à l'occasion de la conférence de la CITES (Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction) à Samarcande, en Ouzbékistan.

La Namibie cherche à y faire adopter une proposition pour être autorisée à vendre un stock de 46,3 tonnes d'ivoire "accumulée d'éléphants morts de cause naturelle", afin d'utiliser les fonds "exclusivement pour la protection des éléphants".

News ATS
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