Une stratégie cantonale pour améliorer la promotion des produits du terroir valaisan
Viande séchée, pain de seigle ou fromage à raclette... le Valais est fier de ses produits du terroir. Mais il veut faire mieux en ce qui concerne leur promotion.
Le canton du Valais veut mieux promouvoir ses produits du terroir. Il a présenté mardi une stratégie cantonale de mise en valeur des productions agricoles pour la période 2021 à 2024. L’objectif, c’est de faire du Vieux Pays une « destination agri-gastronomique incontournable » en Suisse, a souligné devant la presse le conseiller d’Etat en charge de l’économie Christophe Darbellay.
Car de nombreuses initiatives existent déjà aujourd’hui en Valais. Mais il faut définir une ligne de conduite commune, afin de permettre aux professionnels de la gastronomie, comme aux consommateurs, de découvrir et d’avoir accès plus facilement à ces produits.
Et pour ce faire, des actions concrètes sont prévues. Comme une plateforme, en phase de test actuellement, qui doit permettre aux professionnels de la gastronomie de se fournir en matière première auprès des producteurs du canton. Il y a aussi des formations en ligne autour du pain de seigle, du fromage ou de la viande séchée pour les métiers du service par exemple. Ou des ateliers pour le grand public, afin qu’il apprenne à connaître et à utiliser ces produits du terroir.
3e édition du Prix Joseph Favre en décembre
Les représentants des interprofessions concernées, mais aussi des associations faîtières de l’hôtellerie et de la restauration et Valais Wallis Promotion sont inclus dans la démarche. Ils participent au comité de pilotage qui a été mis sur pied.
A noter encore la présence à Sion ce mardi, du chef étoilé Frank Giovannini de l’Hôtel de Ville de Crissier. Celui-ci est le président du comité d’organisation du Prix Joseph Favre. Le concours culinaire – rendant hommage à un pionnier de la gastronomie né à Vex - se tiendra pour la troisième fois en décembre prochain en Valais.
Quatre jeunes cuisiniers s’y affronteront durant plus de cinq heures ; deux d’entre eux travaillent actuellement dans le canton, chez Didier de Courten et Damien Germanier.