Opération séduction pour les banques valaisannes qui veulent trouver la relève
Avec le prochain départ à la retraite des baby-boomers, les banques valaisannes doivent former la relève. Elles étaient présentes cette semaine au salon des formations et métiers Your Challenge de Martigny.

Une centaine de jeunes sont formés tous les ans dans le domaine bancaire en Valais. L’Association valaisanne des banques veut encourager encore cette relève ; elle s’est donc mobilisée ces derniers jours dans le cadre du salon des formations et métiers Your Challenge de Martigny.
Durant six jours, des employés et des responsables ont répondu aux questions jeunes visiteurs. Avec un objectif : tenter de trouver les perles rares qui vont se passionner pour le secteur bancaire. Car il s’agit d’une branche que les ados connaissent mal.
« Beaucoup de jeunes se font une fausse perception d’une banque, ne savent pas exactement ce que sont les possibilités dans une banque », explique François Schnyder, le président de l’AVB qui était présent lundi sur le stand. Son interview:
Exigences élevées
La branche ne souffre pas encore de la pénurie de personnel. Mais il peut être difficile de trouver des apprentis car les niveaux d’exigence sont élevés. En revanche, une fois qu’un jeune est entré dans une entreprise, il semble s’y plaire. Environ 80% des apprentis poursuivent chez le même employeur après leur CFC.
S’il devient urgent d’agir, c’est parce que 15 à 20% du personnel va partir à la retraite dans les cinq ans, à la Banque cantonale du Valais par exemple. Trouver cette relève est donc essentiel pour la branche, comme pour l’ensemble de l’économie valaisanne. François Schnyder :
Un métier en danger?
Les nouvelles n’ont pas toujours été bonnes dans le domaine bancaire ces derniers temps. Crédit Suisse par exemple a lancé l’an dernier une vaste restructuration qui a abouti à la suppression de milliers de postes dans le monde.
Lui-même employé de la banque aux deux voiles, François Schnyder se veut rassurant. Ce sont des cycles qui vont et viennent, assure-t-il. « Force est de constater que jusqu’à maintenant, toutes les banques se sont relevées le moment voulu », précise-t-il encore.