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Le service valaisan de la formation professionnelle nuance des données de l'OFS

Les chiffres publiés par l'Office fédéral de la statistique avaient fait grand bruit en novembre dernier. Le service cantonal de la formation professionnelle le nuance.

Sandrine Rovere
Sandrine Rovere, Rédaction Rhône FM
31 janv. 2023, 06:00
C'est dans l'hôtellerie-restauration que le nombre de ruptures de contrat est le plus élevé, selon l'OFS
C'est dans l'hôtellerie-restauration que le nombre de ruptures de contrat est le plus élevé, selon l'OFS ©Keystone-ATS (photo d'illustration)

Plus de 32% des jeunes Valaisans vivent une rupture de contrats durant leur apprentissage. Les chiffres ont été publiés en fin d’année dernière par l’Office fédéral de la statistique. Au niveau suisse, seuls trois cantons font moins bien que le Valais, le Tessin, Neuchâtel et Genève. Selon les chiffres de l’OFS, sur les 1779 conventions conclues en 2017, 575 ont été résiliées avant leur terme dans le canton.

Mais cela ne signifie pas pour autant qu’un jeune sur trois abandonne sa formation en cours de route, précise Tanja Fux, la cheffe du service de la formation professionnelle. Selon elle, ces ruptures d’engagements peuvent être tout simplement des modifications des conditions d’engagement.

« Il y a pleins de contrats qui continuent sous une autre forme, dans une autre filière ou une autre entreprise »

Tanja Fux, cheffe du service de la formation professionnelle

83% ont un contrat dans les trois mois

Après trois mois, 83% des apprentis concernés par une rupture de contrat ont d’ailleurs signé une nouvelle convention, ce qui est au-dessus de la moyenne nationale. Il faut donc relativiser les chiffres bruts transmis par l’OFS, note la cheffe du service de la formation professionnelle.

Son interview: 

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La Confédération précise également que tous les secteurs ne sont pas égaux face à ces modifications d’engagement. Dans le domaine du commerce ou de l’administration, 14,6% des contrats seraient ainsi résiliés, contre 32% dans l’hôtellerie-restauration. Mais, encore une fois, Tanja Fux le répète : il faut faire attention avec ces chiffres. Donner des chiffres globaux ne sert à rien. Il faut plutôt tenter de comprendre pourquoi ces contrats ont été rompus ou modifiés, souligne-t-elle.

« On ne peut pas dire que c’est une branche ou une autre qui souffre le plus. Il faudrait aller beaucoup plus dans le détail pour une analyse fine de ce qui se passe »

Tanja Fux, cheffe du service de la formation professionnelle

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Ne pas laisser des jeunes sur le bord de la route

Elle assure que ses services gardent un œil sur les jeunes qui décident de changer de voie. Et qu’ils suivent avec attention ceux qui décident d’interrompre leurs formations. « Chaque cas de ce genre est un cas de trop », indique la cheffe de la formation professionnelle valaisanne.

SR
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