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Deux tiers des Suisses considèrent qu'il y a un clivage ville-campagne important, selon fenaco

La coopérative fenaco, actionnaire majoritaire de Provins, investit 10 millions dans des projets ayant pour but de rapprocher les populations urbaines et rurales. Une action qui fait suite au résultat d'un sondage montrant le clivage entre ville et campagne.

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Diana-Alice Ramsauer, Rédaction Rhône FM
13 déc. 2021, 10:10
Deux tiers des personnes interrogées considèrent que le clivage entre ville et la campagne est important est déterminant.
Deux tiers des personnes interrogées considèrent que le clivage entre ville et la campagne est important est déterminant. ©Keystone-ATS

fenaco, actionnaire majoritaire de Provins, veut soutenir des projets ayant pour but de rapprocher les populations urbaines et rurales. Elle investit 10 millions de francs dans ce but.

La société coopérative souhaite que cette somme soit versée à une fondation. Active dans l'agriculture et l'alimentation, l'entreprise considère qu'il s'agit de thèmes parfaits pour jeter des ponts entre les régions. Les ressources mises à disposition visent, par exemple, à soutenir les projets qui encouragent les échanges personnels et les rencontres directes entre la population et les familles paysannes.

Selon un sondage de l'entreprise, élaboré par l'institut de recherche Sotomo et mené pour la première fois en 2021, deux tiers des personnes interrogées considèrent que «le clivage entre ville et campagne est important et déterminant». Cela dit, seul un quart d'entre elles pensent que cette difficulté met vraiment le pays à l'épreuve. Il n'y aurait donc pas de «fossé infranchissable», mais plutôt une «zone de tensions entre grandes villes et régions rurales».

De fausses idées reçues

Par ailleurs, le sondage montre que de nombreuses personnes vivant en campagne assignent des caractéristiques plutôt négatives au fait d'être citadines et citadins, comme «la consommation avide, la superficialité et l'égoïsme». Au contraire, les habitantes et habitants des villes portent un jugement nettement plus positif sur la population rurale.

L'étude remet également plusieurs idées reçues à leur place.On ne peut pas généraliser l'idée que les villes sont anonymes et les villages axées sur la communauté: «Les personnes vivant à la campagne sont certes un peu plus nombreuses à rendre service à leurs voisins ou à s'engager politiquement dans leur commune. Mais les habitants des grandes villes sont nettement plus nombreux que ceus des zones rurales à déclarer qu'ils disposent d'un réseau social solide dans leur commune.»

dar/c
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