Les conteurs valaisans mobilisés pour faire connaitre et reconnaitre leur profession
La Nuit du conte s'est déroulée vendredi dans une dizaine de lieux en Valais. Une façon pour les conteuses et conteurs du canton - amateurs comme professionnels - de faire connaître leur activité.

Les conteurs à l’honneur dans une dizaine d’événements dans le Valais romand. La Nuit du conte a eu lieu vendredi soir. Il s’agit d’un projet commun, mis sur pied depuis 1990 par l’Institut suisse Jeunesse et Médias et Bibliomedia Suisse, en collaboration avec l’UNICEF.
EMS, bibliothèques ou même dans la forêt : un peu moins d’une centaine d’événements étaient organisés dans la partie francophone du pays autour de la thématique « Notre planète, notre maison ». Une manière de mettre en valeur le travail des nombreux conteurs, professionnels ou amateurs, de Suisse romande.
Car le conte souffre des stéréotypes qui s’y attachent. Or, ce n’est pas seulement une activité pour les adultes. Traditionnellement, c’est même quelque chose que l’on se racontait entre adultes, à la veillée, une fois que les enfants étaient au lit, rappelle Cédric Jossen. C’est lui qui a œuvré vendredi soir aux Arsenaux de Sion pour la Nuit du conte. On écoute son interview :
Une formation pour conteurs
En Valais, plusieurs associations regroupent ces spécialistes de la transmission orale des histoires. Il existe même une formation pour devenir conteur. Parmi les tout récents diplômés, il y a Audrey Maret. La Contheysanne a raconté son expérience avec les contes à Alexis Cotter, 11 ans et demi :
Aline Gardaz de Luca est co-responsable des cours de base pour les conteuses et conteurs valaisans. Et elle constate un véritable intérêt pour cette pratique.
Comédien et metteur en scène à la ville, Cédric Jossen précise avoir suivi cette formation. Et il voit de grosses différences entre son travail quotidien et ce qu’il fait en tant que conteur.
Pas assez de reconnaissance
Le conte, comme toute la tradition orale, figure depuis 2003 dans la convention de l’UNESCO sur la protection du patrimoine culturel immatériel. Les conteuses et conteurs ont donc une mission de sauvegarde de ce patrimoine oral. Audrey Maret:
Si la plupart des conteuses et conteurs valaisans sont des amateurs, il y a quelques professionnels dans le lot. Mais ce n’est pas facile d’obtenir soutien et reconnaissance, déplore Aline Gardaz de Luca. Car la formation n’est pas à proprement parler académique. Aline Gardaz de Luca :
Retrouvez ci-dessous notre sujet complet dans le journal de 7h30:
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