Ce n'est pas une légende, les conditions de travail durant les JO de Pékin sont très contrôlées. Notre envoyé spécial à Pékin, Christophe Moreillon, nous explique dans "A vous les studios" que les journalistes sportifs sont comme dans une bulle hermétique. Il leur est impossible de sortir du périmètre olympique ou de faire du tourisme.
A cette question, la réponse est toutefois non. Christophe Moreillon se concentre sur la beauté de cet événement sportif qui lui confère un bel arc-en-ciel d'émotions. Pour se rendre sur les lieux de compétition, les reporters doivent prendre des bus organisés exprès pour eux et ne peuvent en aucun cas faire les trajets à pieds pour se dégourdir les jambes. Le centre névralgique est l'espace de presse où tout le monde se rejoint et d'où partent tous les transports pour les différents sites de compétition.
L'organisation très stricte et contrôlée de ces transports est tout de même frustrante pour Christophe Moreillon. Ces conditions l'empêchent de travailler comme il l'aurait souhaité. Il se sent comme pris en otage. Il nous donne l'exemple incongru d'un déplacement en bus qui lui a pris 25 minutes, alors qu'à pied il aurait mis 5 minutes à faire le même trajet. Une perte de temps importante qui a tendance à faire enrager les journalistes sur place.
Malgré ces nombreuses restrictions, les journalistes célèbrent comme ils le peuvent les victoires remportées par les Suisses. Car dans les gradins des stades, ce ne sont pas des supporters du monde entier qui se retrouvent, mais uniquement des invités chinois. L'ambiance n'est donc pas des plus festives.
Les bénévoles chinois sont très sympathiques et arrangeants même s'ils ne parlent pas tous anglais et que parfois la communication est ardue. Une situation qui poussent les journalistes à s'entraider et qui créer des liens.
L'entretien complet à à écouter ci-dessous: