Une nouvelle station d'essai s'implante au Grand Brûlé pour mieux concevoir les vins de demain
Irrigation, qualité du sol, maladies de la vigne. Le Valais renforce son pôle de recherche en viticulture et en œnologie. Une nouvelle station d'essai s'implante sur le domaine du Grand Brûlé. Le but : adapter la production de demain aux défis d'aujourd'hui.
Résistance de la vigne aux maladies et au réchauffement climatique. Choix du meilleur cépage. Irrigation du domaine et essais sur la qualité du sol. Toutes ces questions seront étudiées scientifiquement sur le Domaine viticole du Grand Brûlé à Leytron.
Une convention vient d’être signée entre le Valais et Agroscope, le centre de compétence national dans le domaine de la recherche agronomique et agroalimentaire. Concrètement, le canton met à disposition ses surfaces de Leytron, Chateauneuf, mais aussi sa cave et son laboratoire. Le but : faire de ce site une référence national dans la recherche en viticulture et en œnologie. Une distinction plutôt honorable sur le papier, mais qui répond aussi à un réel besoin selon Christophe Darbellay, conseiller d’Etat en charge de l’économie:
Les recherches seront donc menées sur le domaine valaisan jusqu’en 2028, au minimum, avec une prolongation possible jusqu’en 2032.
Mettre la science en pratique
Deux autres acteurs sont associés à la démarche: Vitival, l’association des producteurs valaisans en production intégrée, ainsi que la centrale de vulgarisation Agridea (Association suisse pour le développement de l’agriculture et de l’espace rural). Cette dernière sera chargée de faire le lien entre la science et la réalité du terrain, pour faire dialoguer scientifiques et viticulteurs. Les précisions de son directeur adjoint Philippe Michiels sont à écouter ici:
Viticulture en crise
Des défis, la viticulture valaisanne n’en manque pas, le conseiller d'Etat en charge de l'économie en convient. La branche traverse actuellement des difficultés et voit ses vendanges refusées par des encaveurs qui veulent diminuer les stocks excédentaires. Alors ce projet pourra-t-il aider aussi à traverser cette crise? Réponse de Christophe Darbellay ci-dessous: