Avec 30 NON, 26 OUI et 2 abstentions, les conseillers généraux ont tranché à bulletins secrets. Le plan directeur des écoles ne sera pas revu, comme stipulé par le texte.
Pourtant, ce dernier avait fait réagir la population en décembre à travers une pétition. Plus de 900 personnes avaient signé la demande de révision en demandant le maintien des centres de quartier, en particulier celui de Plantzette.
L’école en question, ne disposant pas de salle de gymnastique ni de classe ACM, ne répond plus aux normes et devra fermer ses portes définitivement dès 2026.
Selon Laetitia Massy, conseillère municipale en charge de la formation, « le sujet a beaucoup divisé et le résultat aurait pu basculer d’un côté comme de l’autre. Il faudra désormais reprendre la discussion avec les parents d’élèves. […] Je suis soulagée car on va pouvoir avancer dans nos projets avec la rénovation de l’école de Borzuat. On va devoir planifier tout le déménagement des élèves ! Il y a donc encore du travail avant la prochaine rentrée scolaire ».
« Le sujet a beaucoup divisé et le résultat aurait pu basculer d’un côté comme de l’autre »
Laetitia Massy, conseillère municipale en charge de la formation
Selon Blaise Melly (chef du groupe UDC du Conseil général), l’un des auteurs du postulat, « c’est une déception car ce vote serré démonte les inquiétudes partagées ». Il pense que la majorité des conseillers généraux n’ont peut-être tout simplement pas compris qu’il y avait urgence : « Ils pensent que l’école est de toute façon encore ouverte jusqu’en 2026 alors qu’en vrai la ville n’a pas toutes les cartes en main puisqu’elle n’a qu’un contrat annuel avec le propriétaire de Plantzette. Si ce dernier trouve un nouveau locataire, il résilierait ainsi la location et l’école ne serait plus un centre public ».
En plus de cette votation, le Conseil général a accepté avec 39 OUI, 18 NON et 0 abstention, un postulat visant à généraliser le 30 km/h en ville. Un changement qui, selon les partisans, permettrait de réduire la pollution sonore mais aussi d’augmenter la sécurité au centre-ville. Les conseillers municipaux travailleront donc au cours de cette année sur la question.