Remontées mécaniques : quand les pylônes polluent
Après avoir été démantelé, un télésiège peut laisser des traces de pollution dans le sol. Destinée aux sociétés de remontées mécaniques, une étude récemment publiée devrait faciliter l’assainissement.

Le démontage d'un télésiège est une opération délicate. Elle l'est encore plus quand on sait que chaque pylône est susceptible de laisser des traces de pollution dans le sol. Car comme de nombreuses constructions métalliques, ces structures sont généralement enduites d'un revêtement anti-corrosion à leur base. Différentes substances peuvent s'en détacher au moment du démantèlement, comme du zinc ou du plomb. Afin de faciliter l'assainissement de ces zones - opération imposée par la loi- une nouvelle étude vient d'être publiée par la Confédération.
Plus de précision
A l'origine de ce document, le Valaisan Frédéric Schlatter. Il est pédologue, autrement dit, spécialiste des sols. Ses recherches doivent permettre de mieux cibler les zones contaminées. Quels avantages ? Pour commencer, une réduction des coûts pour les exploitants. "Les sociétés de remontées mécaniques ne seront plus obligées d'évacuer des mètres cubes et des mètres cubes de terre par hélicoptère, pensant qu'elle est complètement polluée". Selon ce scientifique d'Arbaz, le bénéfice sera également visuel. "Moins de terre évacuée signifie des trous moins importants dans la montagne. Car quand on démonte une installation, c'est généralement pour rendre au paysage sa beauté", sourit-il.
L'étude de Frédéric Schlatter est à retrouver ici
