Relais du St-Bernard : hors covid pour ses 30 ans, ses perspectives ont rarement été aussi bonnes
La pandémie et les travaux ont largement impacté l’exploitation du Relais du Grand St-Bernard l’an dernier. Mais pour cette vitrine autoroutière du Valais, les tendances devraient rapidement booster son chiffre d’affaires selon la Société de promotion des restoroutes du Valais.
40% de moins sur le restaurant et une vente de carburant en diminution d’un quart…
Pas de doute, le covid a impacté la marche des affaires du Relais du St-Bernard l’an dernier. Pas de quoi pour autant déstabiliser la Société de promotion des restoroutes du Valais (SPRVS) qui a tenu mardi ses assises annuelles.
D’abord parce que tous ses partenaires ont joué le jeu durant cette période plus délicate, souligne Paul Schnidrig, président de la SPRVS. Alors oui, le ralentissement s’est répercuté mais, partagé, il a permis de sortir la tête de l’eau avec le retour à des habitudes moins "pandémiques".
Et c’est d’ailleurs déjà reparti, en ce 30ème anniversaire du Relais. D’abord avec le retour des habitudes mais aussi grâce à la promotion de la vitrine du Valais qui cartonne, tout comme les events qui y sont organisés, actuellement tous les jours de l’été. Mais l’enjeu passera aussi par l’adaptation au grand chambardement de la mobilité. Et là, c’est l’électrique qui constitue un enjeu fondamental.
Bon an mal an, le Relais du St-Barnard accueille en moyenne 1000 visiteurs au quotidien, permettant de réaliser un chiffre d’affaires de 15 à 18 millions par an (généralement 40% via les combustibles traditionnels). L’A9 y draine 40 mille véhicules par jour.
Seul restoroute du Valais, le Relais du St-Bernard ne le sera bientôt plus
Le moment attendu depuis 35 ans commence à se concrétiser.
La société de promotion des restoroutes du Valais va enfin pouvoir justifier son "s" à restoroutes. Rarogne doit en effet accueillir la 2ème installation cantonale du genre, se réjouit Paul Schnidrig. Et c’est pour bientôt, si l’on peu dire.