Prendre à domicile un résident d'EMS pour les fêtes : mode d'emploi
Les repas de fin d'année sont imminents. Pour les familles avec un proche en EMS, la question du repas à domicile se pose en raison du contexte sanitaire. Mode d'emploi.
Est-il conseillé de prendre à domicile un résident d'EMS pour les fêtes de fin d'année ? Formellement aucune mesure de la Confédération ou des cantons ne l'empêche. Seule une limite à dix personnes est fixée dès qu'un participant n'est ni vacciné, ni guéri. Elle passe à 30 personnes si tous les adultes sont vaccinés ou guéris. Reste l'épineuse question des personnes en établissement médico-social. " On a l'autorisation de prendre un résident d'EMS à la maison", indique Arnaud Schaller, directeur de l'Association valaisanne des EMS (AVALEMS), qui précise que "Noël est une phase vraiment importante pour les résidents en EMS. L'aspect social a été mis à mal l'an dernier lors des fêtes."
Respect des mesures
Si les retours à domicile pour un repas sont donc autorisés, les familles avec un proche en EMS sont priées de se renseigner auprès de l'établissement en question, car chaque institution a émis ses propres règles. "Certains EMS appliquent des tests au retour après un repas à domicile. Les différences existent mais elles ne sont pas significatives", précise Arnaud Schaller. Dans tous les cas, les mesures de distanciation sociale et d'hygiène sont fortement conseillées, et ce pour protéger ces personnes considérées comme vulnérables. " Il faut faire preuve de bon sens et de responsabilité individuelle. Essayons au maximum d'éviter les contacts physiques et les situations favorables à la transmission du virus", recommande Arnaud Schaller.
"Quelques personnes ont refusé la troisième dose."
Arnaud Schaller, directeur de l'AVALEMS
La semaine dernière, 44 cas de Covid ont été recensés dans onze EMS du canton, selon les chiffres de l'AVALEMS. Au niveau de la vaccination, la dose de rappel a été administrée à tous les résidents qui souhaitaient la faire. "Quelques personnes ont refusé la troisième dose. Beaucoup de questions sont posées : est-ce qu'on ne ferait pas mieux d'attendre ? Est-ce qu'on ne ferait mieux de prendre la dose qui répondra au mieux au variant Omicron ? Ce sont des questions posées au quotidien", conclut Arnaud Schaller.