Premières Neiges (6/10): Marie-Julie Huber, la compétition pour s'épanouir
La neige, élément indissociable des fêtes de fin d'année. Compagnon de route des athlètes de sports d'hiver. On en parle dans notre série «Premières Neiges» avec la télémarkeuse de Nendaz Marie-Julie Huber.
Dans le sixième épisode de notre série de fin d’année «Premières neiges», on découvre la télémarkeuse Marie-Julie Huber. A 19 ans, la Nendette a participé à ses premières manches de coupe du monde en janvier dernier. Avec succès, puisqu’en 12 départs, elle a déjà figuré à quatre reprises dans le top 10. Une adaptation rapide qui s’explique notamment par son habitude de la compétition.
Marie-Julie Huber s’y adonne depuis toute petite. D’abord en ski alpin, expérience de laquelle elle tire son premier souvenir de neige. «C’était lors d’un entrainement avec les cadets. On skiait toujours sur la même piste, celle située à droite du téléski de Tracouet. J'étais entourée de copains et les sensations ont tout de suite été bonnes.»
«Que ce soit en ski alpin plus jeune ou aujourd’hui en télémark, je m’épanouie en compétition.» Marie-Julie Huber, télémarkeuse
La compétition, Marie-Julie Huber l’évoque à nouveau au moment d’évoquer son moment le plus marquant passé sur la neige. «C’était lors de ma victoire à la finale du Grand Prix Migros, en ski alpin à Saas Fée. Toute ma famille et certains de mes amis étaient présents. C’était beaucoup d’émotions.» Est-ce dire que l’athlète de Nendaz lie forcément la neige à la compétition? «Oui. Que ce soit en ski alpin plus jeune ou aujourd’hui en télémark, je m’épanouie en compétition. Ça me procure beaucoup de plaisir.»
Le ski aussi pour le plaisir
Dans le passé, la Nendette a également pratiqué le tennis, atteignant les cadres valaisans et le niveau R4. Mais tout ne tourne pas autour de la compétition pour Marie-Julie Huber. Elle sait aussi mettre les lattes pour le plaisir. «Je vais régulièrement skier pour moi, juste pour profiter. Dans l’optique d’améliorer mon ski, mais aussi juste prendre du plaisir. La neige et les sensations de glisse, c’est vraiment ce qui me plaît.»
«J’aime me lever tôt, aller le matin quand il y a les bonnes traces de dameuses, avec le soleil sur les montagnes…un paysage idyllique!» Marie-Julie Huber, télémarkeuse
Et Marie-Julie Huber de poursuivre sur son style de neige préféré: «J’aime me lever tôt, aller le matin quand il y a les bonnes traces de dameuses, avec le soleil sur les montagnes…c'est un un paysage idyllique! Sinon, en compétition, je préfère quand la neige est dure, comme ça elle ne bouge pas trop et reste la même du premier au dernier concurrent.»
Vite en manque de neige
Vice-championne du monde junior de sprint parallèle, quatrième des derniers championnats suisses élites en géant, Marie-Julie Huber performe et se plait dans le télémark. Un sport qu’elle a découvert à 15 ans grâce une amie et dont elle dit apprécié les sensations, semblables à un «jeu avec la neige». Une neige dont la Valaisanne ne pourrait pas se passer. «Ah non ! Elle me manque très rapidement. Raison pour laquelle l’été, on file sur les glaciers pour continuer à skier. Est-ce que j’angoisse de voir arriver le printemps ? Non, quand même pas. Ça me permet de faire d’autres sports, comme le vélo. J’aime varier les pratiques.»
Marie-Julie Huber, vice-championne du monde juniors, veut cette saison s'affirmer en équipe de Suisse.