La BCVs, Banque Cantonale du Valais, se fixe de nouveaux objectifs stratégiques. Jusqu'en 2025, elle entend notamment mettre l'accent sur la responsabilité entrepreneuriale des équipes et la digitalisation.
Ces dernières années, les transactions aux guichets se sont réduites de 40% et l'activité des bancomats, de plus de 30%. La BCVs veut donc s'adapter à l'utilisation accrue des canaux numériques, elle qui investit en moyenne 14 millions de francs par an dans l'informatique.
Cette évolution ne devrait pas provoquer une réduction des effectifs qui se montent à 530 collaborateurs. Il s'agira plutôt de "réallouer les ressources humaines", explique le président de la direction générale, Oliver Schnyder, et de "séduire les nouveaux talents".
Une démarche d'autant plus nécessaire que, atteints par la retraite, 90 à 100 salariés vont quitter la BCVs dans les cinq ans, la génération des babyboomers. Le nombre de succursales et bureaux de conseils devrait, lui aussi, demeurer stable. La BCVs en compte actuellement 38.
En revanche, le réseau de vente a été réorganisé au 1er janvier 2022. De cinq régions, la banque est passée à trois : Haut-Valais, Valais central (Sierre et Sion) et Bas-Valais (Martigny et Monthey). Cette réforme a débouché sur des allègements administratifs qui profiteront aux services de proximité et au "développement d'un réseau de conseil à fort valeur ajoutée".
Ambition de la BCVs en 2025 : être le numéro 1 auprès de la clientèle valaisanne et celle des nouveaux arrivants, déclare le président du Conseil d'administration, Pierre-Alain Grichting.
70.03% des actions de la BCVs sont détenues par l'Etat du Valais.