Live Actualités Services
Rhône Fm
Podcasts Replays Rhône TV
Podcasts Replays Rhône TV
Publicité
Monde
Suisse Valais Sport Société Culture Tour de l'Espace Mont-Blanc
Publicité
Votre publicité ici ? Contactez-nous !

Pas d'avancée à Genève mais Moscou dit ne pas vouloir attaquer Kiev

La réunion entre Américains et Russes à Genève n'a pas permis d'avancer sur une désescalade. Washington est prêt à discuter de concessions réciproques sur la sécurité mais reste "ferme" sur l'Ukraine. Moscou dit ne pas vouloir attaquer Kiev mais met en garde.

Fond Neutre photo
Keystone ATS, Keystone-ATS
10 janv. 2022, 19:19
Les numéros deux des diplomaties américaine Wendy Sherman et russe Sergueï Riabkov souhaitent discuter davantage sur la situation de l'Ukraine et les questions sécuritaires qui les divisent.
Les numéros deux des diplomaties américaine Wendy Sherman et russe Sergueï Riabkov souhaitent discuter davantage sur la situation de l'Ukraine et les questions sécuritaires qui les divisent. ©KEYSTONE/KEYSTONE REUTERS POOL/DENIS BALIBOUSE

"Ce n'était pas une négociation", a affirmé lundi après-midi à la presse la secrétaire d'Etat adjointe américaine Wendy Sherman. Après les invectives tendues des derniers jours, les deux délégations ont cherché pendant huit heures à mieux comprendre revendications et objections. "Nous n'avons aucune intention d'envahir l'Ukraine", a affirmé à la presse le vice-ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Riabkov.

Cette session extraordinaire du dialogue de suivi du sommet de juin dernier entre Joe Biden et Vladimir Poutine a eu lieu alors que les Occidentaux reprochent à Moscou d'avoir massé des dizaines de milliers de soldats à la frontière orientale de l'Ukraine. Lundi, le président de la Confédération Ignazio Cassis a abordé la situation dans cette zone par téléphone avec son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky. Autre tension, Washington est inquiet de l'aide russe pour réprimer les manifestations au Kazakhstan où plus de 160 personnes ont été tuées et des milliers ont été arrêtées.

Depuis de nombreuses années, la Russie souhaite clarifier la situation sécuritaire dans l'est de l'Europe. Dans des propositions de traités, elle demande désormais des garanties que l'OTAN ne s'élargira pas à l'Ukraine, malgré les demandes répétées de ce pays, et le fait que les forces de l'Alliance atlantique dans son voisinage soient réduites.

Les discussions ont été "franches" et directes", a insisté la numéro deux de la diplomatie américaine. Le vice-ministre russe des Affaires étrangères a affirmé que Washington prenait au "sérieux" ces demandes.

Missiles ou encore exercices militaires

Pour autant, aucune avancée importante n'a été observée. Mme Sherman a dit à son homologue que son pays était prêt à discuter d'un effort réciproque sur les missiles, de même que sur les exercices militaires. Moscou reproche aux Etats-Unis d'avoir suspendu le traité des forces nucléaires de portée intermédiaire (FNI) que Mme Sherman se dit prêt à relancer. Si l'OTAN devait déployer de nouvelles armes de ce type en Europe, "cela demanderait une réponse immédiate de la partie russe" pour contrer cette menace, a insisté M. Riabkov.

Sur l'Ukraine, la secrétaire d'Etat américaine adjointe a dit ne pas avoir reçu de "réponse" à la demande de "désescalade". Aucune avancée ne sera possible sans amélioration pour la population russophone de l'Est de l'Ukraine, selon elle.

Washington souhaite de nouvelles discussions "bientôt" pour aborder le fond. Mais pour une approche "constructive", "productive" et "couronnée de succès", il faut "qu'ils réduisent les tensions" en retirant leurs soldats, a encore affirmé Mme Sherman.

Washington reste prêt à tout scénario. "C'est au président Poutine de décider", ajoute Mme Sherman. En cas d'attaque, des sanctions économiques et financières, de même qu'une augmentation de l'assistance militaire à l'Ukraine, sont en discussion. Les coûts pour Moscou seront "significatifs" et "conséquents", a affirmé la secrétaire d'Etat adjointe.

Dialogue OTAN-Russie

M. Riabkov rétorque qu'il ne faut pas sous-estimer la menace d'une confrontation, même si Moscou ne souhaite pas attaquer l'Ukraine. Le déplacement de capacités "continuera" parce qu'il est requis pour maintenir la préparation des forces russes, a-t-il ajouté.

Sur l'OTAN, les Etats-Unis répètent qu'ils ne peuvent décider à la place d'un autre Etat si celui-ci souhaite rejoindre l'Alliance. Personne ne doit avoir "de droit de veto", a insisté Mme Sherman. Mais Moscou est très claire. Il faut des garanties que l'Ukraine et la Géorgie ne feront "jamais" partie de l'Alliance, a dit M. Riabkov, mentionnant une question de sécurité nationale pour la Russie.

Les Etats-Unis ne sont pas prêts à aborder des questions sécuritaires qui engagent leurs alliés sans eux. Lundi, le secrétaire général de l'OTAN Jens Stoltenberg a estimé que l'Ukraine a "le droit de se défendre" contre la Russie. Ce pays est toujours confronté à des affrontements dans l'est entre les forces armées et les séparatistes pro-russes.

Les pourparlers de Genève seront suivis d'une séquence sur toute la semaine entre Occidentaux et Moscou. Un conseil OTAN-Russie, le premier en plus de deux ans, doit avoir lieu mercredi à Bruxelles, avant une réunion dans le cadre de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) jeudi à Vienne. Ensuite seulement, la poursuite des discussions pourra être décidée, a insisté la secrétaire d'Etat américaine adjointe.

ATS
Tags de l’article
Monde Economie Santé Politique

Les articles les plus lus

Première suisse à Vétroz : en test, un cyclobus doit permettre d'amener les enfants à l'école

C'est une première dans le pays : le cyclobus qui circule à Vétroz depuis trois semaines. Un véhicule à assistance électrique, immatriculé spécialement par le canton du Valais qui permet de transporter huit enfants à l'école à la force des mollets. Et qui a mis tout le monde d'accord.
16.06.2025 - 10:00
Il existe plus d'une centaine de véhicules du même type immatriculés en Europe, surtout dans les pays du nord. Mais aucun en Suisse, car la loi ne prévoit pas de catégorie d'homologation pour ce type de véhicule. Le projet pilote lancé à fin mai à Vétroz et soutenu par le canton du Valais est donc une première suisse.
1

Martigny-Croix : une femme retrouvée sans vie, son mari grièvement blessé

Une Suissesse de 50 ans a été retrouvée sans vie à son domicile de Martigny-Croix au côtés de son mari, un Suisse de 50 ans, grièvement blessé.
15.06.2025 - 11:58
Photo prétexte
2

Stabilité retrouvée à l'Institut St-Raphaël après une année 2024 marquée par de nombreux changements

Nouveau directeur en 2023 et nombreux changements au sein du comité : l'Institut St-Raphaël a retrouvé une situation stable, après une année 2024 de transition. Equilibrer la demande entre l’accueil de jeunes Valaisans en difficulté et ceux issus d’autres cantons reste un défi.
16.06.2025 - 05:00
L'Institut St-Raphaël accueille à la fois des jeunes Valaisans et des élèves issus d'autres cantons.
3

Encore un match de juniors qui dérape en Valais : le président du FC Vétroz témoigne

Les incidents se multiplient dans le football régional. Dernier exemple en date, un match féminin de juniors entre le "FC Sion football pour tous" et le FC Vétroz, qui a dérapé. Les présidents des deux clubs s’expriment. Le président de l’AVF, Martin Zurwerra, lui, se penche sur les solutions.
17.06.2025 - 15:06
Jonathan Bonnaz, président du FC Vétroz
4
Publicité
Votre publicité ici ? Contactez-nous !
La Débâcle des Sentiments
STANISLAS
rhône FM
Rhône Fm
La Débâcle des Sentiments
STANISLAS
©  Rhône FM 2023  •  DéveloppementPowered by iomedia