Renoncer aux énergies fossiles a le double avantage de freiner le changement climatique et de priver Poutine d'une grande part du financement de sa guerre en Ukraine. Deux objectifs que poursuit la Grève du climat, a relevé un des jeunes orateurs à Bâle, expliquant l'engagement de son mouvement contre cette guerre.
Quelque 500 personnes à Berne, plus de 400 à Bâle, quelques centaines aussi à Zurich, ainsi que près de 300 à Lucerne, une centaine à Zoug et quelques autres à Davos ou Winterthour ont répondu à leur appel à l'occasion de manifestations autorisées.
A Lausanne en revanche, c'est à l'appel du "Comité de solidarité avec le peuple ukrainien et avec les opposants russes à la guerre", issu de la société civile et fondé le 1er mars, qu'un demi-millier de personne a répondu sur la Place St-François. De nombreuses familles avec des enfants étaient présentes, notamment de la communauté ukrainienne de Lausanne ou environ.
Retrait immédiat du territoire ukrainien des forces d'agression russes, droit de résistance - y compris armé - de la population ukrainienne, ouverture des frontières de l'Union européenne et de la Suisse pour tous les réfugiés, l'organisation rapide et efficace de leur accueil, quel que soit leur statut, les revendications exprimées à Lausanne étaient générales.
Le mouvement de la Grève du climat exige une interdiction immédiate du commerce des combustibles fossiles, du gaz naturel et du pétrole. Il considère la construction de centrales électriques au gaz en Suisse non seulement comme "catastrophique" du point de vue de la politique climatique, mais aussi d'un point de vue géopolitique.
Les sections suisses du mouvement pour la protection du climat répondent elles-mêmes à l'appel de Friday for Future.