"Recovery and reconstruction" sont les mots les plus souvent entendus sur place, a souligné Mme Kälin. La Suisse peut et doit jouer un rôle important en Ukraine, "c'est le voeu des Ukrainiens et ils nous sont reconnaissants".
"Nous avons le savoir-faire et l'argent pour le faire", estime la présidente du Conseil national. Cela d'autant plus que l'aide Suisse est présente en Ukraine depuis longtemps.
Il s'agit d'identifier si le soutien ira à la remise en place de l'infrastructure ou à d'autres domaines. Pour l'heure, on ne peut pas non plus exclure que la guerre s'intensifie ces prochaines semaines.
Mme Kälin a répété en Ukraine qu'au vu de sa neutralité, la Suisse ne peut et ne veut pas livrer d'armes. Personne sur place n'a critiqué cette position, a-t-elle souligné.