Les personnes souffrant de séquelles du COVID-19 peuvent se rendre depuis une année à l’hôpital de Martigny ou à l’hôpital de Rennaz pour se faire soigner. En effet, le Centre hospitalier du Valais romand et celui de l’Hôpital Riviera-Chablais se sont unis dans le but d’offrir une consultation aux personnes dans le besoin.
Depuis le mois de mai dernier, début du recensement des données, quelque 350 personnes ont fréquenté l’un des deux pôles. Et ce n’est pas près de s’arrêter pour la Docteure Isabelle Frésard, co-responsable de cette unité « On a été inondé de demandes dès l’ouverture du centre et les consultations n’ont pas l’air de se tarir. »
« Les consultations n'ont pas l'air de se tarir »
Docteure Isabelle Frésard, co-responsable unité COVID-Long
Il n’est pas possible de déterminer un profil type de personnes plus à même d’attraper le COVID-Long. Selon la Docteure, tout individu est susceptible d’avoir des séquelles.
Mais malgré cet afflux de patients, Isabelle Frésard se veut rassurante par rapport à la suite du COVID-Long. La plupart des personnes suivies évoluent favorablement même si ce n’est pas le cas de tout le monde : « Les personnes qui ont été pendant des mois aux soins intensifs et qui voient leurs capacités pulmonaires réduites, ne vont vraisemblablement pas récupérer complètement. »
Les instances sanitaires n’ont pas encore de chiffres à donner par rapport au variant Omicron : il faudrait attendre quelques mois pour avoir des données exactes. Le rendez-vous est pris.