L’ex-président de la CRPE, condamné pour des faits remontant à 20 ans, publie sa propre version
Avec "Crime d’Etat", aux Editions Tyl et Tell, Ignace Rey donne sa version de l’affaire de la CRPE, la caisse de pension et de prévoyance des enseignants valaisans.
"L’affaire de la CRPE" revient sur les devants de la scène.
Presque 20 ans après les premières salves qui ont finalement démontré le gouffre financier de la caisse de retraite et de prévoyance du personnel enseignant du Canton du Valais, son ex-président condamné, Ignace Rey, donne sa version dans "Crime d’Etat".
Sur 262 pages, il présente, pièces à l’appui, ses arguments, une décennie exactement après la peine d’emprisonnement de 3 ans et 170 jours infligée par le tribunal fédéral.
Aujourd'hui, l’homme clame toujours son innocence, y compris sur les reproches d’enrichissements personnels de 4 millions, suite à l'encaissement d'options d'achats qui appartenaient alors à la CRPE et dont le cours s’était effondré (Stratos - un placement canadien avec une opération à 55 mille francs, signée au moment où les valeurs étaient au plus bas et donc avant qu'elles ne reprennent l'ascenseur vers le haut et décrocher une nouvelle valeur multipliée par 10).
La conséquence de cette longue période dont les comptes ont pourtant été acceptés annuellement et sans modifications jusqu’en 2002, se retrouve dans une perte estimée à plus de 112 millions pour la caisse et un découvert technique de 632 millions de francs.
En 2007, le canton prend une série de mesures d’assainissement, en recapitalisant la caisse à hauteur de 341 millions de francs avant d’orienter sa stratégie vers une fusion de ses deux caisses (la caisse de prévoyance du personnel de l'Etat du Valais – CPPEV - et la caisse de retraite et de prévoyance du personnel enseignant du Canton du Valais – CRPE), effective au 1er janvier 2010 avec la CPVAL.