Les Valaisans se sont bien tenus durant la Foire du Valais, selon la police cantonale
Quelques bagarres, quatre palmiers décoratifs brûlés, des porte-monnaie volés. Mais dans l’ensemble, le bilan sécuritaire de la Foire du Valais est réjouissant, selon la police cantonale.
Les Valaisans se sont globalement bien tenus durant le comptoir de Martigny ! La police cantonale tire un bilan particulièrement positif de ces dix derniers jours. Et cela, malgré l’affluence record (234’500 visiteurs) de cette 62e édition de la Foire du Valais.
«Au pro rata du nombre de personnes présentes à Martigny pendant la Foire, nous n'enregistrons pas d'augmentation des délits par rapport à d'habitude», analyse le responsable communication de la police valaisanne, Stève Léger. Le porte-parole dénombre quelques vols de porte-monnaie et des débuts de bagarres. Une seule personne a été blessée, à l'œil, après une altercation, selon les autorités. «Quatre palmiers décoratifs ont été brûlés devant le CERM 1, confirme Stève Léger. Les investigations sont à bout touchant grâce à des collègues, en congé, qui étaient sur place au moment des faits.»
De la prévention plutôt que de la répression
Concernant la sécurité routière, la police valaisanne le répète, elle était sur place et a effectué des contrôles. Mais elle a surtout misé sur la prévention. « Nous avons beaucoup communiqué en amont de la foire et nous avons intensifié les contrôles dans la région avant les festivités.»
Pendant la manifestation, les polices cantonales et communales ont augmenté leurs effectifs d'agents à l'intérieur mais également en marge du CERM pour rappeler certaines règles évidentes. «Et cela a l'air de porter ses fruits, puisque lorsque l'on fait le tour des parkings au petit matin, on voit que bon nombre de conducteurs ont renoncé à prendre la route, sourit Stève Léger. La majorité des personnes sont responsables et ne conduisent pas en état d'ébriété.»
GHB: des rumeurs non vérifiées
La police cantonale a également enregistré quelques dénonciations de consommation de cannabis. Elle n’a, par contre, pas été confrontée à la prise de substances plus fortes et n’a pas consigné de plaintes liées d’éventuels empoisonnements au GHB. « Lors de chaque rassemblement, il y a des rumeurs selon lesquelles des personnes seraient piquées par des seringues. On parle également d'empoisonnement à "la drogue du violeur", mais il ne s'agit que de rumeurs. »