Les appartements pour seniors se multiplient dans le Valais romand
Vingt-cinq ans après l'inauguration des premiers appartements à encadrement médico-social en Valais, l'offre s'est multipliée. Il y a désormais plus de deux cents places dans le Valais romand.
Vivre à domicile mais dans un cadre sécurisé : le concept a bientôt 25 ans en Valais.
Pionnier en la matière, le CMS de Sierre a ouvert ses premiers logements à encadrement médico-social en 1998. Depuis les offres se sont multipliées dans le Valais romand. On dénombre aujourd’hui plus de 200 places dans des colocations pour seniors, des appartements protégés ou des studios attenant à des EMS.
Une entrée en EMS repoussée
Des concepts différents mais qui éloignent l’entrée en institution, d’après une étude menée dans le canton de Vaud. Selon elle, le logement protégé « contribue au maintien en santé et permet d’éloigner la nécessité de rejoindre une institution ».
« On remarque vraiment que ça retarde l’entrée en EMS »
Loriane Salamin, responsable des appartements Domino au CMS de Sierre
Ce que confirme aussi le CMS de Sierre. Il a vu près de 180 personnes défiler dans ses appartements Domino - pour domicile nouvelle option - depuis la fin des années 90. Loriane Salamin est la responsable des appartements Domino au CMS de Sierre :
Offrir plus qu'un appartement
Mais cela ne signifie pas que ces logements à encadrement médico-social connaissent forcément le succès. Plusieurs projets ont déjà dû fermer leurs portes dans le Valais central, faute de locataires.
Au CMS de Sierre, on a constaté au printemps que la moitié des places étaient libres. Une étude a donc été menée auprès des résidents. « On a maintenant un projet de développer l’accompagnement et l’animation dans les Domino », précise Loriane Salamin.
Vingt-cinq ans après la création de ces appartements à encadrement médico-social, elle constate aussi que les besoins et les souhaits des résidents ont évolué. « Proposer uniquement un logement avec quelques prestations d’aide et de soin à domicile, ça ne suffit plus aujourd’hui », souligne-t-elle.
Au niveau du canton, des réflexions sont d’ailleurs en cours pour développer des projets complémentaires à ce qui existe actuellement.