Jour J ce mardi à l'EPFL Valais. Le Sierrois Marc-André Berclaz – qui a fait valoir son droit à la retraite – passe le flambeau à Vincent Hiroz. Le Sédunois devient le nouveau directeur de l'antenne valaisanne de l'Ecole polytechnique fédérale de Lausanne. Titulaire de deux masters – en droit (UNIGE) et en économie (HEC Lausanne) – Vincent Hiroz est arrivé à l'EPFL comme juriste en 2014. S'il n'est pas un pur produit de la recherche, il voue un intérêt sans faille à l'innovation. "J'ai une expérience de plusieurs années au sein du domaine de la recherche à l'EPFL, qui m'a permis de me familiariser avec tous les challenges auxquels sont confrontés les chercheurs," argumente Vincent Hiroz, qui avoue être fasciné par les scientifiques : " Pour moi les chercheurs sont des gens, qui cherchent sans cesse à repousser les limites." Actuellement 200 chercheurs travaillent sur le site sédunois de l'EPFL. Un chiffre qui devrait doubler d'ici deux à trois ans en raison de l'inauguration cet été du bâtiment ALPOLE, situé à l’emplacement de l’ancien centre d'impression du Nouvelliste.
" Pour moi les chercheurs sont des gens, qui cherchent sans cesse à repousser les limites."
Vincent Hiroz, directeur de l'EPFL Valais
Le nouvel écrin permettra également la création de cinq nouvelles chaires de recherche, notamment dans le domaine de l'environnement. " Le fait d'être au milieu des montagnes donne la possibilité de pouvoir tester les instruments, de faire des essais et de voir les effets concrets du changement climatique", indique Vincent Hiroz.
Avec 400 chercheurs d'ici quelques années, l'EPFL Valais pourrait bien devoir à nouveau s'agrandir. " Si on arrive à trouver un accord avec le canton pour continuer à se développer, effectivement qu'on sera tous extrêmement contents. De continuer à avoir une croissance, de continuer à avoir du mouvement dans un projet comme celui-là, c'est extrêmement important", précise Vincent Hiroz qui ne ferme pas la porte à l'arrivée encore de nouvelles chaires de recherche. Parmi les pistes évoquées pour le Valais : l'hydroélectricité. "Ça peut tout à fait être un axe futur", conclut Vincent Hiroz