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Législatives: les négociations à gauche entrent dans le dur

Après des débuts prometteurs, les négociations patinent entre La France insoumise, les écologistes (EELV) et le Parti communiste (PCF) en vue d'un accord aux législatives. Le PS, lui, entre dans la danse via une rencontre avec les Insoumis programmée mercredi.

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Keystone ATS, Keystone-ATS
26 avr. 2022, 10:33
Jean-Luc Melenchon vise une majorité aux législatives afin de devenir le premier ministre d'une cohabitation. Son mouvement doit au préalable réussir l'union à gauche, un véritable défi.
Jean-Luc Melenchon vise une majorité aux législatives afin de devenir le premier ministre d'une cohabitation. Son mouvement doit au préalable réussir l'union à gauche, un véritable défi. ©KEYSTONE/AP/Michel Spingler

"C'est un peu compliqué", grimace Manuel Bompard. Le chef des négociateurs pour La France insoumise, placée en position de force après la solide 3e place de Jean-Luc Mélenchon au premier tour de la présidentielle (21,95%), était pourtant optimiste jeudi dernier.

M. Mélenchon lui-même s'était réjoui vendredi que les "discussions avancent mieux" que ce qu'il pensait.

Las! Les deux principales tractations bilatérales menées par LFI avec ses anciens concurrents et potentiels partenaires connaissent des turbulences, alors que la date butoir évoquée par les protagonistes, la fin de semaine, se rapproche.

L'Europe se dresse entre les écolos et LFI

Avec EELV d'abord. Des discussions ont eu lieu tout le weekend autour du programme. Et si les convergences sont réelles sur de nombreux sujets - "services publics, salaires, climat, égalité hommes-femmes, enseignement supérieur...", dixit le chef d'EELV Julien Bayou -, le sujet de l'Europe est épineux.

Les Insoumis pensaient convaincre les écologistes, amoureux d'une Union européenne fédéraliste, en capitalisant sur leur désapprobation commune des traités actuels, via le concept de "désobéissance". Mais les dirigeants verts y voient la traduction de "l'opt-out" mélenchoniste, un refus d'appliquer certaines règles européennes qui peut mener selon eux à un bras de fer dangereux.

L'ex-candidat écologiste à la présidentielle Yannick Jadot, qui a appelé mardi matin à "une coalition très ouverte" et respectant "l'identité des partenaires", s'est dit aussi clairement opposé à "un système d'Europe à la carte".

La répartition des circonscriptions est un autre obstacle de taille. Manuel Bompard assure avoir pris en compte les remarques des écologistes, leur proposant "20% des 165 circonscriptions" dites "de qualité", notamment dans les villes qu'ils détiennent (Grenoble, Strasbourg, Lyon, Tours, Poitiers, Bordeaux...).

Il estime que les "Verts sont traversés par des contradictions internes entre ceux qui veulent qu'on gouverne ensemble et ceux qui n'y ont pas intérêt". Pour preuve, avance-t-il, le fait que la circonscription proposée à Paris pour Sandrine Rousseau, partisane d'une alliance avec LFI, n'ait pas été considérée comme une priorité par EELV.

"Partenariat respectueux"

Julien Bayou objecte que LFI "ne prend pas les mêmes critères de gagnabilité".

Il confie que le pôle écologiste a une revendication majeure, la construction d'une "coalition", et non l'inclusion dans une "Union populaire".

"On ne veut pas faire la présidentielle bis, l'Union populaire ripolinée ferait le score des Insoumis", dit-il, prônant "une coalition pour nous additionner".

Symptomatique de ces arguties, le logo à présenter aux électeurs les 12 et 19 juin. Manuel Bompard consent à ce que l'Union populaire ait pour "sous-titre" ou "dans la charte graphique", le mot "écologie". Tandis qu'EELV réclame une présence dans le nom même de la coalition.

Même s'il souhaite un accord, l'ancien patron d'EELV, l'eurodéputé David Cormand, cogne fort contre les Insoumis: "Ils pensent qu'on fait la manche alors qu'on veut un partenariat respectueux. Ils veulent nous invisibiliser, demandent d'entrer dans l'Union populaire et ainsi d'admettre tacitement qu'il n'y a plus d'utilité à un parti écologiste".

Quatre jours de perdus

La relation avec les communistes est aussi refroidie. Fabien Roussel aimerait que les socialistes soient inclus dans l'accord pour renforcer la coalition, quitte à temporiser pour le faire comprendre à LFI. Il n'y a donc pas eu de réunions le weekend dernier et les négociations ont repris seulement lundi soir. "On a perdu quatre jours", soupire Manuel Bompard.

Côté PS en revanche, un chemin s'ouvre. LFI a proposé une rencontre mercredi, que les socialistes ont acceptée, ont indiqué les deux parties à l'AFP. La retraite à 60 ans ne convainc pas sur le plan financier les cadres du PS, qui veulent rester ouverts sur cette question pourtant cruciale pour LFI.

Un cadre socialiste prévient: "Si Mélenchon veut que cette coalition dure, il n'a pas intérêt à nous tordre le bras. Mais il peut parfaitement nous humilier et nous faire disparaître de l'Assemblée".

Dans Le Parisien, l'ex-premier ministre Lionel Jospin juge "positif pour (le PS) de participer à un accord électoral de toute la gauche. A condition qu'on ne cherche pas à l'écraser".

ATS
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