Le Tour des Stations s’ouvrira au reste de la Suisse, avec des parcours de 555km et 1’000km
Le prochain Tour des Stations a été dévoilé mardi matin à la Foire du Valais. Après une édition record en 2022, l’épreuve voit encore plus grand pour 2023.
Après une édition record en 2022 et ses près de 3'000 participants, le Tour des Stations voit encore plus grand. Du point de vue des inscriptions bien sûr, mais aussi en ce qui concerne les parcours. Les organisateurs ont dévoilé mardi leur nouveau concept axé sur deux distances exceptionnelles 555km exclusivement en Valais et 1’000km à travers les grands cols alpins suisses.
« De mémoire, il y a 29 cols à franchir sur le plus grand parcours » Grégory Saudan
C’est n’est plus la course d’un jour comme le confirme, le boss de l’évènement, Grégory Saudan. « Ce sont des épreuves qui s’adressent à une autre cible, dit-il. Ce sont des gens qui font du bikepacking et qui ont l’habitude de parcourir des grandes distances. » Et les amateurs seront servis, avec respectivement 17’000m et 26'000m de dénivelé positif sur les deux nouveaux tracés. « De mémoire, il y a 29 cols à franchir sur le plus grand parcours », précise encore le président du Tour des Stations.
Places limitées
Si le Tour des Stations se lance dans ces épreuves ultimes, c’est parce qu’il y a de la demande. « On a un public pour ces courses, confirme Grégory Saudan. Principalement une clientèle internationale. » Et c’est la force de cet évènement, il parvient à attirer des participants venant de l’étranger. En lançant ces deux nouveautés, le comité ne s’embarque pas dans quelque chose de démesuré. 100 places seront disponibles sur chacune de ces deux courses. « Pour garantir la sécurité », ajoute-t-il. Il faut dire que la logistique est aussi à revoir, avec l’installation de bases de vie et un suivi GPS. Voilà pour les nouveautés. Pour le reste, le Tour des Stations garde ses formules habituelles avec ses parcours classiques et plus « accessibles ». En revanche, et cela peut paraître paradoxal, le « e-bike » est abandonné.
Retrouvez ci-dessous l’interview de Grégory Saudan