Les auteurs des interventions dénoncent notamment des "délais de traitement trop longs, des violations régulières du droit et des comportements déplacés".
Dans l'une des résolutions, la gauche, les Verts et le Centre Valais romand, estiment que les critiques émises à l'encontre du SPM "sont choquantes ; il s'agit de fautes très graves qui témoignent notamment d'une méconnaissance du droit et de la jurisprudence en vigueur. De tels manquements ne peuvent être acceptés de la part d'un service public et doivent être corrigés dans les plus brefs délais", soulignent les autrices de la résolution.
Le plénum a suivi par 102 voix contre 17 et 1 abstention leur demande d'une analyse "des dysfonctionnements présumés au sein du service" par la Cogest. La commission devra aussi émettre des recommandations.
L'assemblée a également accepté une autre résolution allant dans le même sens, et portée par le Centre haut-valaisan. "Nous avons besoin que la lumière soit faite sur les processus et les structures. Nous voulons savoir pourquoi on ne parvient pas à maîtriser les délais d'attente en matière d'octroi des permis pour étrangers", peut-on lire dans le texte. Le plénum a suivi à l'unanimité la demande "d'enquête approfondie".