Le métier de policier: savoir s'adapter en toutes circonstances
Un peintre octogénaire qui bloque le passage à Riddes, un cambrioleur qui laisse derrière lui une lettre d’excuses, quand on travaille à la police cantonale valaisanne, il faut savoir s’adapter.
Le métier de policier est un métier riche en émotions. Mais c'est surtout un métier de proximité avec la population, Stève Léger, lieutenant à l'unité de communication de la police cantonale, nous en dit plus.
Du rire aux larmes
Le métier de policier demande de pouvoir s’adapter. On peut être amené à intervenir sur de simples affaires du quotidien mais aussi d’accompagner des personnes dans des épisodes douloureux ou d’apporter de mauvaises nouvelles. Le plus important reste d’avoir la manière de le faire.
Le citoyen valaisan bon élève
Pendant cette période de sécheresse et de canicule, le lieutenant Léger est fier de rapporter que l’interdiction de faire du feu a été respectée. Il se rend bien compte que la tentation est bien présente, fort heureusement pas d’incendie grave à déplorer, ce qui est un signe que la population suit bien les directives cantonales et nationales.
Un peintre octogénaire bloque la circulation
Dans les anecdotes qui font sourire, le lieutenant Léger nous raconte comment un peintre français de 85 ans a soudainement été pris d’émotion en voyant le vignoble de Leytron-Chamoson. Ne pouvant pas s’empêcher d’immortaliser le lieu, il sortit son attirail et se mit à peindre. Jusque-là, rien de grave, sauf que l'artiste s’est arrêté sur le viaduc de Riddes, bloquant la circulation. La police dut intervenir et tout rentra dans l’ordre, sans contravention. Même si un habitant s’est plaint que l’artiste, selon lui, aurait dû recevoir une « prune » car il ne peignait pas la belle région de Fully-Saillon.
Si vous voulez connaitre l’anecdote du cambrioleur poli, vous pouvez réécouter les 2 passages de notre invité. Si la carrière de policier vous intéresse, vous pouvez vous rendre sur leur site internet.