On peut parler de sommets historiques. Jamais un plein n’aura coûté autant. Ce mercredi, il était de 40% supérieur au prix d’il y a un an jour pour jour.
La guerre en Ukraine et l’embargo américain sur le pétrole russe – pour ne citer que ces deux éléments prépondérants – secouent tout le marché pétrolier mondial. Le corollaire se retrouve à la pompe.
Yvan Maistre préside OilCit Valais/Wallis, la faîtière des négociants en combustibles et des réviseurs de citernes. Il le dit : un baril en hausse de 10 dollars amène directement une correction de 10 centimes le litre à la colonne. Et ce prix du baril, il a rudement grimpé.
Résultat, le quotidien d’Yvan Maistre, directeur-adjoint de Petrol Carbona (fournisseur de 48 stations-services Tamoil et 10 autres, privées) et de toute l’équipe de la société s’est transformé. Les appels sont nombreux, tant pour les filières de l’essence que pour celles du mazout, pour laquelle il recommande de patienter quelques semaines si le niveau des citernes peut le permettre.
Petite bouffée d’optimisme : le prix du baril s’est replié de 8% durant ce mercredi après-midi pour voler autour des 121-122 dollars pour le Brent.