L'activité physique adaptée: une option thérapeutique qui ouvre une perspective positive

Martine Schmid
Animatrice

Le 4 février, c'est la Journée Mondiale contre le cancer. Good Morning Valais a reçu Laetitia Marchand-Aymon, infirmière professionnelle en activités physiques adaptées et spécialisée en oncologie, qui nous a rappelé l'importance de bouger!

Pour marquer cette journée mondiale, Mouvement-K (programme de réadaptation en oncologie) et la LVCC (Ligue Valaisanne Contre le Cancer) ont organisé une marche active en plein air: Elle a eu lieu en ce début d'après-midi à Sion. L'occasion de rappeler l'importance de l'activité physique pour garder une bonne santé.

Bienfaits de l'activité physique

L'activité physique et le sport aident à prévenir les cancers. Mais dans le cas où la maladie a déjà frappé, il est important pour la personne malade de garder ou d'avoir une activité physique. Cela va l'aider à gérer les effets indésirables des traitements, à éviter le déconditionnement physique, la perte trop rapide de masse musculaire (perte liée à la maladie et au traitement); cela a un impact également sur la fatigue liée aux traitement et sur le bien-être, la qualité de vie, le sommeil etc...

Comment se motiver

La fatigue liée à la maladie et au traitement peut enlever toute énergie, toute motivation. L'important est de rester le plus actif possible dans sa vie quotidienne. C'est la base. A cela peuvent se rajouter quelques séances accompagnées, régulières, progressives qui auront un impact sur cette fatigue, parce qu'on sait maintenant que cette fatigue n'est pas apaisée par le sommeil.

Le juste milieu

Attention de ne pas trop en faire non plus. C'est important de trouver le juste équilibre en fonction de son énergie du moment. D'où l'importance d'être accompagné par des personnes formées. Sans compter l'effet de groupe qui aide beaucoup.

Quoiqu'il en soit, dès que le diagnotisc tombe, plus vite on se met à avoir une activité physique, plus les bénéfices seront marqués.

Et après la maladie

Attention toutefois à la phase très critique, qui est ce moment où la personne apprend que son traitement est terminé. Après plusieurs mois rythmés par les nombreux rendez-vous médicaux, voilà que la personne se retrouve "toute seule" et c'est déstabilisant. Ce moment est très particulier et il faut rester attentif. Si l'habitude a été prise d'avoir une activité physique régulière, le sentiment de vide se fera beaucoup moins sentir et il sera donc plus facile de reprendre le nouveau rythme de cette vie "après la maladie".

"Faites le premier pas...

...je serai à vos côtés pour les suivants."
Telle est l'invitation de Laetitia Marchand Aymon. Retrouvez toutes les infos sur son site: www.laetsmove.com

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