Toutes les institutions valaisannes, sanitaires et sociales, devront tolérer l’assistance au suicide dans leurs murs. En revanche, elles n’auront pas à fournir une assistance et ne sont donc pas contraintes à participer à l’acte choisi en pleine conscience par leur résident ou leur patient.
C’est notamment ce qui ressort du projet de "loi sur les soins palliatifs et l’encadrement de la pratique de l’assistance au suicide en institution" validé ce jeudi par une majorité des députés du Grand Conseil valaisan. Un texte qui, en neuf articles, garantit l’égalité de traitement pour tous, explique Mathias Reynard, chef du département de la santé, des affaires sociales et de la culture, en charge du dossier.
Cette loi ne va pas rentrer en vigueur telle quelle. Elle doit être soumise au référendum obligatoire dans un délai d’une année. Et c’est seulement après sa validation aux urnes qu’elle pourra entrer en vigueur. Mathias Reynard compte sur un vote cette année encore.