Ils et elles seront huit à briguer l'un des cinq sièges du gouvernement valaisan pour 2021-2025
Huit candidates et candidats, pas un ou une de plus. Le délai officiel pour le dépôt des participants à la prochaine élection cantonale du 7 mars est échu depuis midi. Il n'y aura aucune candidature surprise pour venir se mêler aux débats qui départageront celles et ceux dont les velléités ont déjà été annoncées jusqu'ici.
Le délai officiel pour le dépôt des candidatures à la prochaine élection cantonale du 7 mars est échu depuis lundi midi. Il n'y aura aucun invité surprise pour venir se mêler aux débats qui départageront celles et ceux dont les velléités ont déjà été annoncées jusqu'ici.
Cinq formations participent à ces élections au Conseil d'Etat valaisan avec des objectifs variables selon les forces des troupes et des élus, certains pour préserver une situation d'autres pour récupérer un siège, d'autres encore pour y accéder une première fois.
Pour ce qui relève de la défense des acquis de la dernière législature : les familles "C" présentent donc trois candidats pour autant de sièges à garder.
Pour y parvenir, deux sortants, l'actuel président du gouvernement Christophe Darbellay et son collègue grand argentier Roberto Schmid – tous deux entrés au Conseil d'Etat il y a quatre ans, sont associés, sur la même liste à l'Hérensard Serge Gaudin, conseiller communal à Evolène de 2012 à 2020, chargé de maintenir le siège laissé vacant au départ de Jeacques Melly.
En "défense" toujours, et avec lui aussi quatre ans de gouvernement, le PLR Frédéric Favre a pris goût à la tâche et compte rester dans les fonctions qu'il a décrochées à la surprise générale en 2017, brûlant la politesse, au passage, à un certain Oskar Freysinger, écarté alors du fauteuil gouvernemental pour 1,7% des voix. Frédéric Favre a ainsi pu récupérer le siège des libéraux radicaux, perdu en 2013.
Une volonté de corriger les équilibres entre partis
Il y a aussi les nouvelles et nouveaux venus, avec des appétits et peut-être un esprit de revanche pour certains.
L'UDC et son candidat Franz Ruppen, conseiller national et président de Naters, est prêt à s'asseoir dans n'importe lequel de ces cinq sièges mais plus facilement à la place d'un représentant de la gauche, avait-il déjà précisé sur les ondes de Rhône fm, à l'annonce de sa candidature début septembre passé.
Son objectif est clair : récupérer le fameux siège perdu en 2017 et contrairement à huit ans plus tôt lorsqu'il avait déjà fait acte de candidature, cette fois, c'est tout sauf comme porteur d'eau qu'il se lance dans la course.
Il y aura enfin une liste rose-verte pour aspirer à succéder à Esther Waeber-Kalbermatten sur le départ. PS et Verts font liste commune avec les socialistes qui proposent le conseiller national Mathias Reynard (candidat malheureux aux fédérales 2019 pour un poste de sénateur qui lui a échappé pour 1370 voix).
Cette fois, le candidat Reynard part sur une liste à trois avec les deux "Vertes" Birgit Wolf, déjà en tandem avec lui l'an passé aux fédérales, et Magali Di Marco, elle aussi candidate pour un siège au conseil national l'an passé mais sur une liste exclusivement "verte". A voir si la stratégie du regroupement rose-vert, sera compatible avec les attentes de l'électorat valaisan.
Patience requise pour officialiser les candidatures au parlement
C'est aussi lundi à midi que le gong a sonné pour les candidatures au parlement valaisan. Mais là, c'est auprès des préfets de chaque district qu'elles ont dû être déposées, avec, en plus, un délai maximal de 48h (prévu par l'arrêté du 4 novembre concernant l'élection des membres du Grand Conseil pour la législature 2021-2025) pour adapter, compléter ou modifier les éventuelles imprécisions qui pourraient figurer sur ces listes, avant validation définitive par les dits-préfets.