"Il faut davantage de femmes et de participation dans l'Eglise valaisanne" selon les fidèles
Il faut donner plus de place aux femmes au sein de l’Eglise valaisanne. C’est l’une des conclusions de la consultation lancée cet automne auprès des fidèles du diocèse de Sion. Ce dernier s’engage à féminiser ses effectifs, mais surtout à mieux répartir les pouvoirs dans les paroisses.

L’Eglise valaisanne doit laisser davantage de place aux femmes. C’est l’une des conclusions d’une large consultation lancée cet automne auprès des catholiques du canton.
La démarche vient de Rome et du Pape lui-même. Chaque paroisse du monde pouvait soumettre un questionnaire ouvert aux paroissiens, avec pour thème le partage, ou la « synodalité » pour utiliser le vocabulaire liturgique.
Le diocèse de Sion a présenté la synthèse de ces discussions ce vendredi matin. Et la question de la féminisation de l’Eglise fait partie des préoccupations principales… mais pas de la même manière dans le Haut-Valais et le Valais romand. Les précisions de Jean-Marie Lovey, évêque du diocèse de Sion sont à écouter ci-dessous:
D'autres fonctions ouvertes à la parité
L’ordination de femmes prêtres n’est donc pas à l’ordre du jour du côté francophone du canton. Mais le diocèse de Sion assied tout de même sa volonté de laisser plus de place aux femmes, dans d’autres fonctions.
Ainsi Emmanuelle Bessi, vierge consacrée pour le diocèse de Sion, a récemment accédé au titre officiel de « lectrice » - concrètement pour lire l’évangile ou la parole de Dieu durant la messe.
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