Hôtellerie: 10% des établissements valaisans ne rouvriront pas cet été, voire plus du tout.
Malgré une belle fréquentation le weekend, les vacances de février n’auront pas fait les affaires des hôteliers valaisans. Même en cas d’assouplissement avant Pâques, la faîtière des hôteliers annonce que certains ne rouvriront plus au terme de la saison d’hiver.
Les vacances de février n’auront pas fait les affaires des hôteliers valaisans. Moins catastrophique que le mois de janvier, le mois de février a permis de remplir 60 à 80% des chambres sur les deux dernières semaines, surtout le weekend. Mais pas assez pour sauver la saison d’hiver selon l’association hôtelière valaisanne.
10% des hôtels valaisans fermés cet été
La faîtière annonce une saison avec une baisse globale de 50% du taux d’occupation par rapport aux années précédente, et un manque à gagner encore plus important à cause de la chute des prix. Sans compter que pour l’heure, les perspectives pour Pâques sont tout aussi peu réjouissantes, avec une demande 40 à 80% inférieure aux années précédentes.
L’association hôtelière du Valais promet déjà des fermeture définitives ce printemps. "Selon nos sondages, 10% ont annoncé qu'ils ne rouvriraient pas cet été, voire pas du tout, présente le directeur de l'association Patrick Bérod. Dans le détail, cela représente une trentaine d'établissements qui garderont leurs portes fermées jusqu'à l'hiver prochain, et entre dix et quinze gérants qui mettront la clé sous la porte."
Clientèle valaisanne au rendez-vous les weekends
Point positif tout de même, les établissements ont vu une belle fréquentation de la clientèle locale durant les weekends, surtout le samedi. "Nous avons constaté ce phénomène aussi bien en plaine qu'en montagne, la clientèle valaisanne loge volontiers à l'hôtel le weekend pour profiter de manger au restaurant, analyse Patrick Bérod. Reste à espérer que cette tendance se poursuive même après les assouplissements."
Moins à plaindre que les cantons urbains
Les établissements des régions de montagne ont tout de même mieux tiré leur épingle du jeu que dans les zones urbaines, où les taux d'occupation atteignent 15% en février, contre 55% un an plus tôt, selon un sondage publié par la faîtière HôtellerieSuisse.